François Grenet et Jérôme Bonnissel racontent leur finale France-Brésil de 1998
Deux anciens latéraux des Girondins de Bordeaux, Jérôme Bonnissel et François Grenet, ont raconté à France-Football le lieu et le ressenti de la finale de la Coupe du Monde 1998, entre l’équipe de France et le Brésil.
François Grenet : En vacances à Majorque
«Cet été-là, j’étais en convalescence. Le 4 avril, au Stade de France, je m’étais fait les croisés lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre le Paris-SG. J’avais été opéré à Strasbourg. Pendant la Coupe du monde, j’étais en rééducation. Je bossais comme un âne pour surmonter le contrecoup et la déception de la blessure et de la défaite contre le PSG. À ce moment-là, le doc me dit: “Tu as besoin de souffler. Taille-toi, respire.” Avec ma compagne de l’époque, nous sommes partis à Majorque. Et, du coup, j’ai vécu la finale là-bas, au Club Méd, entouré de beaucoup d’Espagnols.»
Jérôme Bonnissel : À La Corogne, en pleine préparation
«J’étais à La Corogne pour ma troisième et dernière saison au Deportivo. On était en pleine préparation et ma famille était en vacances. J’ai donc suivi ça en toute tranquillité chez moi avec un ami espagnol et une bonne pizza. Le lendemain, c’était bien marrant en revanche. Il y avait beaucoup de Brésiliens à l’époque, Djalminha,, Mauro Santos, Flavio Conceiçao… Stéphane Ziani venait à peine d’arriver. On a bombé le torse comme jamais. Dans le vestiaire, il y avait un bon et agréable silence de mort. Entre les Brésiliens qui avaient perdu et les Espagnols qui pour moitié n’aimaient pas trop l’équipe de France, c’était un bonheur. Un beau moment.»