Benoît Costil : « Il reste ce petit truc qui vous dit que vous êtes passé proche de quelque chose de grand… »
Benoît Costil s’est exprimé après que l’Equipe de France ait gagné la coupe du monde, il déclare qu’il est heureux pour l’équipe, le portier Bordelais n’a pas lâché l’entrainement et n’est pas parti en vacances pendant les 15 jours où Didier Deschamps pouvait le contacter si jamais il avait eu besoin de lui. Pour finir, il ne cache pas qu’il avait « ce petit truc » qui le travaillait en se disant qu’il était passé à côté d’un titre de champion du monde.
« J’étais très heureux pour le groupe, les joueurs et le staff, pour qui j’ai beaucoup de respect, d’estime et même d’affection pour certains. Quand vous voyez les copains soulever la Coupe, vous êtes d’abord très heureux de les voir avec le sourire comme ça. Surtout en ayant vécu la finale de l’Euro, qui avait été un traumatisme, un vrai choc. D’un autre côté, vous vous dites : ‘La vache, je n’étais pas si loin de vivre ça’.[…] Les 20 premiers jours, on est en alerte en permanence. Je ne suis pas parti pendant 15 jours, au cas où il y avait un souci pour l’un des trois gardiens. Je suis resté autour de chez moi, avec un programme quotidien, des courses, beaucoup de renforcement et de muscu, pour être prêt aussitôt au cas où […] On avait un œil attentif sur ce qu’il se passait en France pour la préparation des Bleus et ensuite en Russie. C’était différent psychologiquement une fois que la liste était définitive.[…] Comme ils le disent tous, c’est un changement de vie quasiment éternel. Ce qui prédomine, c’est quand même la satisfaction de voir les mecs heureux et le pays aussi. Il reste ce petit truc qui vous dit que vous êtes passé proche de quelque chose de grand, d’être champion du monde, mais vous ne l’êtes pas. »