Joe DaGrosa : « Attendre 45min pour manger, ça n’existe pas aux États-Unis. Vous avez une boutique, on en a 15 ou 20 »
Jusqu’à aujourd’hui, le principal obstacle dans les négociations entre Bordeaux et GACP a été les discussions concernant la location du Matmut-Atlantique et aussi les garanties à apporter au conseil de la Métropole. Concernant ce point, Joe DaGrosa se montre optimiste dans L’Equipe du jour. « Ce n’est jamais évident de fournir des garanties. M6 l’a fait et nous respectons cela. On a fait tout ce qu’il fallait nous aussi. On est prêts […] Le frein ? Ce n’est ni le montant du loyer ni la durée du contrat. C’est simplement qu’on parle de beaucoup d’argent. Il fallait bien réfléchir aux garanties que nous sommes autorisés à mettre en place, discuter avec les compagnies d’assurance. C’est probablement ce qui a ralenti les choses. Mais aujourd’hui, nous sommes prêts ».
Joe DaGrosa a autre objectif, celui de remplir justement ce stade des Girondins de Bordeaux. Mais comment s’y prendre ? « Déjà, gagner. C’est ce qui incitera le plus les gens à venir au stade. Mais il y aussi des choses à faire pour améliorer l’expérience des supporters ordinaires, ceux qui ne sont pas en VIP. On a également des idées pour améliorer l’accès au stade en transports. On veut travailler avec la ville de façon positive […] À Miami, avec une ligue mineure de basketball. Notre principale préoccupation était de faire en sorte de remplir les gradins. Il y a des choses spécifiques à Bordeaux, ou pas d’ailleurs. Mais être au stade et attendre quarante-cinq minutes pour manger, ça n’existe pas aux États-Unis. Vous, vous avez une boutique. Nous, on en a quinze ou vingt. C’est ce qui participe à la « fan expérience ». Pourquoi les gens se coltineraient la circulation plutôt que de rester chez eux, devant leur écran haute définition, s’ils ne sont pas bien accueillis ? On fera tout ce qu’il faut pour que ça soit le cas ».