Jocelyn Gourvennec : « Je ne me sentais pas fatigué ou usé quand ça s’est arrêté, je voulais continuer avec Bordeaux »
Jocelyn Gourvennec s’est exprimé sur le ressenti qu’il a eu lorsqu’il a été démis de ses fonctions du poste d’entraineur des Girondins de Bordeaux. « J’ai eu beaucoup de messages très sympas quand j’ai été évincé. Un des premiers qui m’a appelé, c’est Gérard Houllier, avec qui j’échange de temps en temps, et il était très positif parce qu’il a une grande expérience. Il m’a expliqué qu’il fallait voir le bon côté des choses et qu’une fois que tout aurait été digéré, j’allais repartir sur de nouveaux projets. Que c’était la vie de l’entraineur, et qu’il ne fallait pas que je me tracasse sur mes qualités et ma capacité à faire les choses […] Ce temps d’arrêt ensuite ? Ça a été un mal pour un bien dans ma vie personnelle, j’ai pu refaire des choses avec ma famille et mes proches, et ça ce sont des choses qui comptent dans la vie, les bons moments. Et puis j’ai pu faire d’autres choses. J’ai pu aussi voyager pour aller voir comment ça se passait ailleurs. Je suis allé à Barcelone, Liverpool, quatre jours, j’ai été voir du basket, du rugby, du hand. J’étais content de faire le Final 4 de hand à Cologne, c’était un grand moment, j’ai vraiment adoré. J’ai pu faire des choses que je n’avais jamais faites, c’était important. Après, sur la fraicheur, par rapport à mon métier, je ne me sentais pas fatigué ou usé quand ça s’est arrêté, je voulais continuer avec Bordeaux. J’avais vraiment les mêmes sensations que l’année d’avant où jusqu’à Noël c’était comme ça, et qu’après la coupure le groupe était repartir. Là, c’étaient les mêmes sensations, ça repartait, le groupe était nettement mieux. Je pense que le groupe l’a montré ensuite sur la seconde partie de saison. C’étaient un peu les mêmes sensations, ce qui fait que quand ça s’est arrêté, j’étais un peu frustré de pouvoir continuer alors que je sentais que ça reprenait bien ».