Les réseaux sociaux sont désormais les moyens d’expression les plus utilisés par tout le monde. De plus ceux-ci possèdent une grande visibilité ce qui impacte fortement les comportements des joueurs et le monde du sport. Bixente Lizarazu nous donne son avis sur le sujet :

« Je suis très content qu’il n’y ait pas eu les réseaux sociaux à mon époque. Très content. Honnêtement, on était plus heureux qu’aujourd’hui, je suis sûr de ça. On ne va pas faire les vieux cons, mais aujourd’hui la moindre erreur est analysée, il y a beaucoup de moqueries, c’est devenu de la folie. Tu as intérêt à être très costaud mentalement pour supporter ça. Quand tu perds un match, quand tu fais des erreurs… Nous, ça se limitait au match, à l’après match, au lendemain du match, l’analyse du journal local ou de L’Equipe et c’était terminé. Là, les mecs se prennent la marée pendant une semaine. C’est devenu excessif, trop violent. Et comme le principe des réseaux sociaux est que chacun donne son avis, c’est un vaste bordel […] La critique n’est pas un problème, à la seule condition que ce ne soit pas permanent où tu la prends dans la gueule. Il faut absolument des moments où elle ne te touche pas. Je sais que chez moi, c’est un endroit où je suis intouchable. Je me ressource, je suis en mer, en montagne, je coupe tout. Des endroits où tu retrouves ton équilibre. Si tu es un peu tendu dans certains endroits… Il y a des endroits où tu ne te sens pas à l’aise, où il y a des vibrations qui ne te correspondent pas. Et il y a des endroits où tu te sens chez toi. Avec les réseaux sociaux, c’est plus compliqué, tu peux être connecté 24h/24, et je pense que la seule solution, quand tu en as marre de ça, c’est de couper. Je pense que personne n’est prêt à supporter 24h/24 une forme de pression, de harcèlement ».

Clémentine Sarlat, Le Spotlight

Retranscription Girondins4Ever

https://twitter.com/BixeLizarazu/status/1122451233376280577