Florian Brunet : “On a vraiment l’impression que c’est le tout Paris qui nous prend pour des provinciaux, et des écervelés. Il y a l’aspect mercantile, mais il y a aussi la volonté de réduire notre influence, tout simplement”

Pour Le Point.G, Florian Brunet, s’est posé la question de savoir si cette affaire de la billetterie, et donc de laisser moins de monde acheter des places au Virage Sud, n’était pas un moyen d’essayer de réduire l’influence des Ultramarines, de par également le passif entre les deux entités.
« Des bugs ? Ça a perduré pour Metz, Brest, Saint-Etienne… Si on ne sait pas réparer un bug informatique, on change de prestataire, d’informaticien, de métier… On fait quelque chose. On parle de choses sérieuses. Ils se moquent totalement de nous. Je ne veux pas aller trop sur ce terrain-là, mais on est obligés de le dire à un moment donné. On a vraiment l’impression que c’est le tout Paris qui nous prend pour des provinciaux, et des écervelés. Quand on discute avec eux, on a l’impression que les Girondins de Bordeaux n’existent que depuis qu’ils sont là, et qu’on n’a aucune histoire. Clairement, connaissant les personnages, et leur analyse… Antony Thiodet a déclaré, avant de venir aux Girondins, que les Ultras dans le foot avaient une place centrale, et qu’ils étaient souvent néfastes au développement des clubs. C’est son analyse, son avis, mais c’est quelque chose qu’il a déjà étayé, expliqué. Quand on a dit ça, il ne faut pas nous prendre après pour des naïfs… On analyse ça et on sort deux raisons tout à fait simples. Les attaques de Longuépée pour réduire notre influence, elles sont là depuis le premier jour. Il y a l’aspect mercantile, mais il y a aussi la volonté de réduire notre influence, tout simplement. Que le Virage Sud soit le moins nombreux possible, clairement. Quand vous avez travaillé depuis un an avec ces personnes-là, que vous avez eu d’innombrables coups de poignard ou tentatives de coups de poignards, comment voulez-vous ne pas penser à ça ? Ça serait des gens avec qui la relation se passe super bien depuis un an, on se dirait que ce n’est pas possible. Mais quand vous êtes attaqués depuis un an, comment voulez-vous qu’on ne pense pas ça ? ».