Laurent Brun : “C’est juste un échange qu’on veut avoir, pour savoir dans quelle direction on part, ou plutôt si on y part ensemble, ou pas”

    Julien Bée et Laurent Brun ont expliqué, ce soir, au Point.G, qu’ils attendaient désormais une communication claire des Girondins de Bordeaux quant à l’idée de Musée, afin de savoir où ils doivent aller. Si bien sûr l’idéal serait que ce projet voit conjointement le jour avec le FCGB, il n’est pas du tout interdit que les deux historiens et journalistes se lancent seuls dans cette aventure.

    Julien Bée explique d’abord :

    « On attend un feu vert de la part des Girondins, déjà pour les rencontrer. Si les nouveaux dirigeants sont intéressés par le projet de Musée 1881, évidemment ils savent où nous trouver. On attend, on est toujours dans la réflexion, celle de réfléchir à comment créer ce musée, à quoi y mettre… On a été vraiment agréablement surpris par ce qui s’est fait à Lyon, avec un budget colossal, et à Saint-Etienne avec un budget moindre. On est capables de se dire qu’aujourd’hui, on peut être entre les deux finalement. Ça nous a permis de nous fixer là-dessus. Après, on est ouverts. On a des partenaires qui sont prêts à nous suivre aussi. On a rencontré énormément de gens pour le volet financier. On ne va pas dire qu’on est prêts, mais on attend le feu vert des Girondins de Bordeaux. On n’a pas envie non plus de mendier, ni de se mettre à genoux. On a notre petit bureau qu’on s’est créé avec Laurent, on a nos archives, nos pièces de stockage, on a fait des achats de pièces rares. Et on est suivi par des collectionneurs qui ont des collections extraordinaires, avec des maillots des années 20, des années 30… On a des petites Coupes de France… Bref, grâce à toutes ces personnes-là, on a vraiment je pense la matière de faire un musée extraordinaire aux Girondins de Bordeaux. Maintenant, la balle est dans le camp clairement des dirigeants bordelais ».

    Laurent Brun ajoute :

    « On ne met pas un coup de pression, mais cela fait un petit moment maintenant qu’on y travaille. On débat, on est d’accord, on n’est pas d’accords, mais au moins qu’on puisse en parler. Qu’on nous dise que notre projet est super et on y va, ou qu’on nous dise que ça ne nous intéresse pas. On fera différemment, ce n’est pas grave, mais au moins qu’on sache où on va. Ce n’est pas un ultimatum, au contraire. On croise souvent les Girondins de Bordeaux, voilà… On se connait un peu moins avec les nouveaux dirigeants, mais on est prêts à les rencontrer, d’autant qu’on a la même vision, et on table sur les mêmes arguments. Il faudra à un moment donné parler d’argent aussi, mais ça, ce n’est pas un problème, on trouvera des solutions, des financements, on a des contacts avancés pour ça. Nous, c’est juste un échange qu’on veut avoir, pour savoir dans quelle direction on part, ou plutôt si on y part ensemble ou pas ».