Florian Brunet s’est exprimé sur le sportif qui fonctionne bien mieux que la saison passée mais que c’est surtout au niveau des actionnaires que c’est beaucoup plus problématique cette saison et estime que l’on va droit dans le mur avec ces actionnaires.

« Le sentiment général, c’est ce qui se passe actuellement. C’est ce qu’on disait il y a un an… Avant toute chose, je voudrais dissocier les problèmes. Il y a le sportif, et les problèmes d’actionnariats, et l’environnement du club. Le sportif c’est un club de foot, pas un club de divertissement et il doit être central. Actuellement, il se porte bien, c’est une bonne nouvelle, et finalement le club vaut plus cher aujourd’hui qu’il il y a un an, grâce à son équipe. Alors, comment elle a été montée cette équipe, avec quel niveau de salaire, qu’est-ce que ça entraine au niveau financier, ça, on ne le sait pas bin, mais l’équipe se porte bien. Et on a un entraineur qui porte haut les couleurs du club, et qui nous plait énormément ; ça, c’est vraiment le côté positif. Le sportif doit être le plus important, et ça permet d’enchainer sur le reste, parce que c’est un des sujets du conflit. On est venu nous expliquer que le sportif pouvait être secondaire, bah non, c’est un club de foot, le sportif doit être central. Ce sont les gens qui travaillent pour King Street, leurs représentants. Le sportif est complètement central, mais attention, ça peut à un moment donné devenir secondaire. Par exemple, on a connu une fois la relégation, et l’année où on est relégué pour des raisons administratives, on est à deux doigts d’être européens donc quelques fois, l’organisation du club prend le pas sur le sportif. Il y a une limite à ça. Mais le sportif se porte bien et le travail qui a été fait à ce niveau-là, même si je ne sais pas comment il a été fait parce que visiblement il y aurait déjà des dérives financières et un gros trou financier… Mais en tout cas on voit le résultat sur le terrain, c’est ce qui nous intéresse le plus. Enfin, au niveau de l’actionnariat, il se passe ce qu’on disait il y a un an, c’est-à-dire qu’il y a un gros problème dès le départ. La personne qui porte le projet n’est pas celle qui le finance. DaGrosa a porté un projet sans son argent, et ce n’est que de la dette. Cet argent, il a été le chercher auprès d’un fonds d’investissement qui se fiche complètement du football et qui ne s’est même pas ce que c’est, ni où est Bordeaux. On l’a relevé il y a un an, on va droit dans le mur, parce que DaGrosa joue avec un argent qui n’est pas le sien. On leur a donné une chance, DaGrosa nous avait l’air sympathique, il nous a parlé avec humanité, il nous a écouté, le contact était plutôt bon, avec Varela également ; mais on s’est toujours méfié. Ils sont arrivés, ils ont fixé des objectifs très ambitieux, européens, voire même Ligue des Champions. Ils font un recrutement qui est pertinent. Nous, on reste dans nos bottes, on ne va pas aller voir comment ils ont fait ce recrutement… ».

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