Kévin Diaz : “Les derniers garants dans le club des institutions, ce sont les salariés et les supporters. Le repreneur qui va aimer le foot, ça n’existe plus”
Kévin Diaz, réagissant aux propos de Florian Brunet sur la crise en coulisse aux Girondins de Bordeaux, a expliqué que de toute façon, les fonds d’investissement n’étaient en rien présent pour le sportif, mais bel et bien uniquement pour faire de l’argent, comme leur nom l’indique.
« Quand Florian parle, c’est lui le vrai football, c’est lui ! On voit qu’il est ému, qu’il a des arguments, et il a surement raison sur beaucoup de sujets qu’il maîtrise parce qu’il vit dans ce club depuis bien longtemps. Maintenant, il y a quelque chose qu’il faut bien comprendre. Aujourd’hui, quand on parle d’investisseurs dans le football, ce mot n’a jamais aussi bien porté son nom. Lorsque je fais un investissement, c’est pour gagner de l’argent, ce n’est pas pour gagner de l’histoire, du plaisir, donner du plaisir au Virage Sud… Eux, ils s’en fichent. M6 avait besoin de vendre et arrivait à la fin d’une histoire avec les Girondins de Bordeaux, ils ont choisi un repreneur. Ils ont pris celui qui leur a offert le plus d’argent, et aujourd’hui malheureusement pour le supporter qui est à la victime de ça – mais ce n’est pas qu’à Bordeaux – … Les derniers garants dans le club des institutions, ce sont les salariés et les supporters. Le repreneur qui va aimer le foot, ça n’existe plus. Malheureusement, cette mondialisation du football touche aussi les clubs comme Bordeaux, les plus grands, les plus petits, et le supporter est pris entre l’étau, c’est compliqué »