Daniel Riolo : “La colère que je ressens chez les supporters, c’est la crainte d’avoir un club qui disparaît parce qu’il n’y a plus l’identité, parce que l’investisseur n’a pas de visage…”

    Daniel Riolo, sur le sujet des supporters, a expliqué que ce qui devait être central, quoi qu’il arrive, c’était le terrain et donc le sportif. Un discours qui rejoint celui des Ultramarins, principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux.

    « Ça démarre par le terrain, pour que l’histoire se crée, et que tu sois heureux par ce qui se passe sur le terrain. Le supporter, avant tout, il vient pour avoir de l’émotion et être fier de son équipe, et de l’image que donne son club, sa ville. C’est une base qu’on oublie beaucoup trop souvent […] A travers ces investisseurs qui viennent, quand la promesse n’est pas tenue, il y a de la frustration. Quand elle n’est pas tenue comme à Bordeaux, le discours qui est donné… La colère que je ressens au-delà du fumigène chez les supporters, c’est plus la crainte d’avoir un club qui disparaît parce qu’il n’y a plus l’identité, parce que le club ne te représente plus vraiment, parce que cet investisseur n’a pas de visage, parce qu’on ne sait pas s’il va vraiment mettre de l’oseille… Et après tout, le supporter, il s’en foutrait presque de savoir s’il va y avoir beaucoup d’oseille ou pas à partir du moment où l’équipe se comporte comme il faut sur le terrain, et leur fait honneur. Même une équipe à 20 millions, si elle se déchire sur le terrain et qu’elle donne tout, le supporter sera toujours content ».

    RMC

    Retranscription Girondins4Ever