Rolland Courbis : “Pleurer à la vue de tout le monde, jamais. Intérieurement peut-être… Le soir de la perte du titre de 99, intérieurement il y avait quand même de grosses larmes”

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    Rolland Courbis est revenu une nouvelle fois sur le titre perdu par Marseille en 1999, au profit des Girondins de Bordeaux, donnant son ressentiment : d’être quelqu’un de traité différemment.

    « On n’est quand même pas con pour ne pas savoir ce qui allait se passer mais là où on n’a pas de chance, c’est que le calendrier nous donne un Paris-Bordeaux à la dernière journée, où le PSG n’a plus rien à jouer, et que Bordeaux joue le titre. Là où j’ai été surpris, c’est que nous étions à Nantes. Nantes, c’est quand même l’adversaire, le rival, pour ne pas dire l’ennemi, en premier, des Girondins de Bordeaux. J’ai eu le plaisir d’être aux Girondins de Bordeaux trois saisons, et j’ai pu quand même m’apercevoir de la rivalité de ces deux clubs. Et quand j’ai vu la joie des nantais là où nous étions, et du public, applaudir, crier de jouer le but de Feindouno, sincèrement, j’ai eu l’impression d’être traité toujours différemment ».

    Ce qui est sûr c’est que si Rolland ne dévoile que peu ses sentiments et surtout ne pleure jamais, il a connu ce soir-là une très grande tristesse.

    « La dernière fois que j’ai pleuré ? Pleurer à la vue de tout le monde, jamais. Intérieurement peut-être… Le soir de la perte du titre de 99, intérieurement il y avait quand même de grosses larmes. Mais bon, pour ne pas faire plaisir à ceux qui te regardent, je faisais le maximum pour le cacher ».

    RMC

    Retranscription Girondins4Ever