Michaël Ciani : “Je commence à suer, je n’étais pas bien… Et sur un corner, je sors un geste… Je ne sais pas encore comment aujourd’hui…”

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    Michaël Ciani s’est remémoré un moment fort de sa carrière, ce match avec les Girondins de Bordeaux face au Bayern Munich. Le bordelais fut buteur contre son camp, puis buteur d’une Madjer pour l’égalisation, dans une cette rencontre où le club au scapulaire manqua deux penalties, mais s’imposa tout de même face à ce cador européen.

    « J’adore parler de ce match… C’était à l’époque où les matches de Champions League passaient sur TF1, donc tout le monde nous voyait. C’était contre le Bayern Munich, une grosse équipe hein, Van Bommel, Klose, etc… Au bout de la cinquième minute je marque contre mon camp sur un corner. Je veux dégager, et au lieu de dégager du gauche, je la prends du droit et elle part dans la lucarne de Carrasso qui n’a pas esquissé un mouvement tellement il était surpris… Tout le monde était surpris d’ailleurs, moi aussi (rires). Là, je me dis, en regardant le temps, la cinquième minute, c’est le Bayern Munich en face, on commence très mal… Je commence à suer, je n’étais pas bien, je me demandais comment on allait s’en sortir (rires). Et j’ai la capacité de me dire qu’il faut que je me remettre dans le match, qu’il reste beaucoup de temps, pour minimiser le truc… Qu’on ne se fasse pas ridiculiser, même si c’est une grosse équipe, mais on était vraiment bien… Je ne sais plus à quel moment je mets la Madjer, c’était sur un corner, je sors un geste… Je ne sais pas encore comment aujourd’hui ! (rires). La balle est à mi-hauteur, et je me retrouve dans une position où je ne peux faire que ce geste-là. En plus, j’ai un défenseur à ma gauche, du coup c’est dans l’élan, je ne peux rien faire d’autre… Dans les airs et tout, je vois que la balle passe petit filet, je me dis ‘mais c’est quoi ce but ?!’ (rires). Là, je me dis qu’on repart bien, que j’efface mon erreur, 1-1. Je suis même content d’avoir mis un but contre mon camp si je mets un but comme ça derrière… Marc Planus met le second but, on gagne 2-0 à la mi-temps. On rate deux penaltys, cela veut dire qu’on peut gagner 3 ou 4-0 contre le Bayern Munich. C’est une équipe qu’on a battue en aller-retour parce qu’on a gagné 2-0 là-bas. On était vraiment dans une période où on était sur un nuage ».

    Les Prolongations

    Retranscription Girondins4Ever

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