Benoit Costil : “C’est facile de prendre les ballons et de les mettre le plus loin et le plus haut possible… Désolé, mais on travaille avec une philosophie”
Après une belle première partie de saison, le mois de décembre a été un peu plus compliqué pour l’équipe bordelaise en termes de résultats. Une période un peu plus difficile qu’a analysé le portier des Girondins Benoit Costil.
« J’en parlais avec un confrère, mais il n’y a pas du tout eu de fatigue physique, mentale. Ce n’est pas dû à ça. Si vous analysez la globalité des matches, ils ne sont pas mauvais. Marseille, à la mi-temps, je crois que tout le monde a des étoiles dans les yeux en nous voyant presque, tout le monde est content. Nous aussi on est rassurés. Et on est restés sur nos principes, il y a des choses qui se sont retournées contre nous. Mais à la fin de ce match, j’étais fier de l’équipe parce qu’elle a fait preuve de courage, elle a continué dans les principes que l’on travaille au quotidien. C’est facile de prendre les ballons et de les mettre le plus loin et le plus haut possible, et de se dire ‘maintenant on va jouer petit bras, on va balancer’. Désolé, mais on travaille avec une philosophie. Maintenant, on n’est pas les meilleurs, on a encore plein de travail à faire pour peaufiner tout ça. Sur le match de Rennes, on fait un match hyper cohérent. Strasbourg, on fait un match qui n’est pas fameux mais qu’on ne doit pas perdre ; on fait match nul si on ne peut pas le gagner. Je dirais que le plus gros des problèmes c’est qu’on est tombés sur des équipes qui ont défendu en bloc, bien compact, et qu’on a eu une possession de balle relativement stérile. A un moment donné, il faut enclencher une action, un dribble. Il fallait cette petite étincelle qui allait les mettre en danger, les perturber. Sur Strasbourg, quand on l’a fait, à chaque fois ça a été très dangereux, mais on ne l’a pas fait suffisamment de fois, et on a été sanctionnés. On en tire les conclusions, et on va essayer de corriger le tir pour faire la meilleure seconde partie de saison, et continuer notre progression ».