Florian Brunet : « C’est notre kiff le terrain. On vit pour ça. Qu’on ne vienne pas me dire qu’on n’est pas derrière l’équipe. Vous savez ce que c’est que d’aller bâcher au Kazakhstan ? »

    Si son propos avait été mal compris, celui que le sportif serait secondaire aux Girondins de Bordeaux en ce moment, Florian Brunet a tenu à préciser.

    « On est tous dingues du terrain. Il faut un patron, un actionnaire crédible d’abord, un projet. Il faut que des gens aient une vision à moyen-long terme, il faut qu’il y ait un Président qui tienne la route. C’est tellement grave à la tête du club, au niveau des salariés, que oui le terrain en devient secondaire. Mais bien sûr que le terrain, c’est ce qu’il y a de plus important. C’est notre kiff le terrain. On vit pour ça. On vient pour revivre Caen-Bordeaux, pour revivre Olympiakos, des émotions comme ça. C’est pour ça qu’on se bat, pas pour autre chose. Mais pour revivre des moments comme ça, il faut bien qu’on ait un actionnaire qui tienne la route, et un Président qui tienne la route, sinon on n’aura jamais une équipe qui tient la route, arrêtez de rêver ! […] On peut être fier d’avoir des Ultras comme ça, comme à Pau. Un jeudi soir on était 300-400 à Pau, on a chanté du début à la fin. Qu’on ne vienne pas me dire qu’on n’est pas derrière l’équipe. C’est à tous les déplacements, même au fin-fond du Kazakhstan quand on jouait encore l’Europe. Les mecs risquaient leur vie pour aller supporter l’équipe. Vous savez ce que c’est que d’aller bâcher au Kazakhstan ? D’aller porter nos couleurs là-bas ? De se retrouver dans un bar attaqué par des mecs ? Bien sûr qu’on est derrière l’équipe, bien sûr que le terrain nous obsède, bien sûr que lorsqu’on fait des grèves c’est un supplice. On vient nous dire à nous qu’il faut qu’on soit derrière l’équipe, c’est quand même un comble… On parle à des gens qui sont tout le temps derrière l’équipe ».

    GA, via RIG

    Retranscription Girondins4Ever