Alain Bénédet : “Qu’est ce qui a fait que ça a duré aussi longtemps avec Francis ? Il y a une question de franchise et de respect mutuel”

Alain Bénédet, pour Girondins4Ever, a donné de ses nouvelles, lui qui évolue aujourd’hui en tant qu’entraîneur numéro 1 à Blagnac, qui évolue en National 3. “Je pense que le poste d’adjoint, j’avais fait le tour. Francis Gillot avait pris une autre direction et est rentré à la DTN. Ça faisait un moment que dans ma tête, ça me trottait de prendre un club de National 3 ou de National 2. Je ne pensais pas le trouver dans ma région, puisque je suis d’Albi. J’ai eu la chance d’avoir ce projet sur Blagnac dans un club qui est déjà bien structuré et j’ai voulu tenter cette aventure en tant que numéro 1 parce qu’être adjoint pendant 10 ans m’a permis d’acquérir beaucoup d’expérience. Maintenant, c’est moi en tant que numéro 1 qui essaie partager cette expérience au club amateur”.
Alain Bénédet se souvient de sa première rencontre avec Francis Gillot, l’ex-entraineur des Girondins de Bordeaux, et e qui a fait que cette relation/association a duré pendant presque dix ans. “Après ma carrière de joueur, j’ai été entraîneur-joueur à Albi pendant 3 ans et j’ai fait de même dans le club de Gaillac pendant 4 ans. J’ai été ensuite directeur du pôle espoir de Castelmaurou pendant 7 ans où j’avais un CDI. J’avais 47 ans et Frédéric Hantz m’a appelé pour partir avec lui à Sochaux, puisqu’il quittait Le Mans pour Sochaux. Il m’a dit de réfléchir pendant 48 heures pour savoir si je voulais partir avec lui et j’ai tenté l’expérience. Malheureusement, il a été licencié au bout de 6 mois. Le Président n’a pas voulu me licencier et m’a gardé. Et c’est Francis Gillot qui est arrivé et qui a voulu me garder dans son staff. C’est comme ça qu’ont commencé les dix ans de travail avec Francis Gillot. Qu’est ce qui a fait que ça a duré aussi longtemps ? Il y a une question de franchise et de respect mutuel. Après avec Francis, on se connaissait déjà car on avait fait une formation ensemble pendant un an et demi au moment de notre reconversion. On s’est perdu de vue entre temps. Mais il savait comment moi j’étais, parce que les entraîneurs se renseignent aussi. Par mon expérience de joueur dans tous les clubs où je suis passé, j’ai laissé une bonne image donc je pense que ça a joué aussi dans la façon dont on voit l’être humain”.
Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Alain Bénédet en Une de Girondins4Ever