Alain Bénédet : “Sur les trois années, faire un 8ème d’Europa League et remporter une Coupe de France, je trouve qu’en si peu de matches c’était un beau palmarès pour un club comme Bordeaux”

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    Après 4 saisons à Sochaux, Alain Bénédet a suivi Francis Gillot aux Girondins de Bordeaux, et ce pendant trois saisons (puis également ensuite en Chine et à Auxerre). Il se souvient de son arrivée en Gironde aujourd’hui, pour Girondins4Ever. “Au départ, c’était un peu compliqué, car moi j’étais encore sous contrat à Sochaux. Francis Gillot a été approché par Bordeaux et il est arrivé au départ avec un adjoint, qui était René Lobello. Mais comme le président de Sochaux avait dit que si Francis Gillot partait à Bordeaux, il fallait qu’il prenne tous ses adjoints… Donc Jean-Louis Triaud a donné le feu vert pour que je puisse venir rejoindre Francis car il ne pensait pas prendre tout son staff. Je l’ai donc suivi et ça m’a beaucoup plus, notamment de rejoindre le sud-ouest, pour me rapprocher de chez moi et aussi d’être aux Girondins de Bordeaux”.

    Le fait d’armes de Francis Gillot et de son staff fut notamment cette Coupe de France en 2013. Mais ce n’est pas tout selon Alain Bénédet. “Alors il y a deux choses. La Coupe de France, que je n’ai jamais pu gagner en tant que joueur puisqu’on avait été éliminés en quarts puis ensuite en demis. Et connaître cette joie de remporter la Coupe de France avec Bordeaux qui ne l’avait pas gagnée depuis de longues années, ça a vraiment été un bonheur, que ce soit pour nos carrières d’entraîneurs ou de joueurs. Ensuite, il y a eu quelque chose qui n’a pas été très marqué à cette époque-là, c’est notre qualification en 8ème de finale de l’Europa League, contre Benfica, alors qu’on avait fait un bon parcours. Ça n’avait pas trop signalé par les médias car Bordeaux n’était pas vraiment à mettre à l’affiche pour eux. Sur les trois années, faire un 8ème d’Europa League et remporter une Coupe de France, je trouve qu’en si peu de matches c’était un beau palmarès pour un club comme Bordeaux. Surtout quand on sait qu’on a repris le club à un moment où il était vraiment en difficulté. Après Jean Tigana, c’était difficile de redresser la barque et je trouve qu’en trois ans, avec les faibles moyens que l’on avait, le travail et la cohésion que l’on avait fait avec le groupe étaient bons”.

    Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Alain Bénédet en Une de Girondins4Ever