Didier Quillot : “On a eu un long débat avec l’ensemble des Présidents de Ligue 1, ils ont tous adhéré à ces huis clos, sauf un”

Didier Quillot s’est exprimé sur la décision prise par la Ligue Professionnel de Football de n’autoriser que des matches à huis clos jusqu’au 15 avril 2020 à cause du Coronavirus.
« C’est une décision qui a été prise par le bureau du conseil d’administration de la Ligue. Tous les matches de Ligue 1 et Ligue 2 seront bien à huis clos jusqu’au 15 avril. C’est une décision consécutive à l’arrêté ministériel du 9 mars, qui interdit toutes les manifestations supérieure à 1000 personnes. Nous avons donc décidé de jouer les matches mais à huis clos, parce qu’en tant qu’organisateur de compétition, nous considérons que nous avons trois objectifs. Le premier est de préserver la santé des joueurs et des spectateurs. Le deuxième c’est d’assurer son bon déroulement et de la conduite jusqu’à son terme, et ça c’est un objectif absolu pour nous. Et enfin le faire dans un souci d’équité. Pour cela, il faut que tous les matches aient lieu en même temps, et la moins mauvaise solution c’était de décider le huis clos. Ce seront des huis clos complets, sans spectateurs. Seront présents les équipes, les staffs, les officiels désignés, les personnes accréditées, les ayant droit, et 50 journalistes dont 10 photographes […] On a eu un long débat avec l’ensemble des Présidents de Ligue 1. Waldemar était le seul pour le report des matches, sinon il y avait une unanimité. L’ensemble des Présidents ont adhéré à cette position. On a une date qui est le 15 avril, mais on ne sait pas ce que le risque sanitaire va devenir. C’était très difficile de reporter. Cela n’a rien à voir avec l’Italie, nous n’en sommes pas là. La situation est parfaitement bien gérée par le gouvernement qui communique et informe, et donc on respecte. On a pensé, et il y avait une quasi-unanimité, qu’il fallait jouer les matches, et les joueurs à huis clos […] Le scénario où le championnat ne va pas à son terme n’est pas envisagé, ce n’est pas notre objectif. Si jamais le risque sanitaire se prolonge, et si l’on ne pouvait pas aller à son terme, on réunirait le Conseil d’Administration et on prendrait des décisions. Il faut de toute façon arrêter un classement. On verrait comment on le ferait. Il y a plusieurs pistes, mais on n’en est vraiment pas là ».