Frédéric Longuépée a parlé, comme l’a rapporté L’Equipe, de l’idée d’une reprise avancée, tout en parlant également des discussions avec les diffuseurs à propos des droits TV.

« Il y a un groupe de travail qui réfléchit aux scénarios, qui réfléchit aux sources de financement à court terme, et enfin un groupe de travail qui s’est attelé au dialogue social avec le syndicat des joueurs, l’UNFP. Une des réactions spontanée a été de dire que dans la mesure où le modèle économique s’appuie sur des abonnements mensuels, les chaines ne souffrent pas de la crise comme les autres acteurs de la chaine. Et en tout cas, c’est la solidarité qui doit prévaloir et le partage du risque. Vu de l’autre côté du spectre, celui des diffuseurs, pour avoir échangé avec un certain nombre d’entre eux, le marché publicitaire s’est effondré. Ils sont eux aussi dans une gestion où ils essayent de faire en sorte qu’elle soit la plus saine possible. On doit les écouter parce qu’il n’y a pas d’autre chose à faire dans ces circonstances, et en tout état de cause il faut se mettre autour de la table pour entendre le point de vue des uns et des autres. En ce qui me concerne, je pense qu’un championnat a plus de valeur à 20 clubs qu’à 12, et par conséquent il s’agit de passer cette crise. L’avantage qu’a le sport sur d’autres activités économiques, c’est que ça ne meurt jamais. On va subir des crises, celle-ci en est une. Il y a eu celle de 2001, celle de 2008, il y aura celle-ci. Il est capital, et c’est la raison pour laquelle on se démène beaucoup pour que ce championnat reprenne, même si on n’a aucune visibilité. Mais la reprise du championnat, même à huis-clos est synonyme de droit TV, ce qui peut garantir la survie des clubs. Je pense qu’un championnat à 20 clubs est plus attractif qu’à 12-13 ou 14 clubs. Certains diront que c’est peut-être l’occasion d’avoir une Ligue 1 un peu plus fermée, mais en ce qui me concerne, je pense qu’il faut tout faire pour que ce championnat reprenne dans des conditions avec lesquelles on est prêt à s’adapter. En Espagne, ils commencent à l’évoquer, de regrouper les joueurs, les équipes, et de les confiner pour qu’elles ne puissent pas être exposées à leur environnement proche. Tester tous les matins. Le joueur qui aurait des symptômes serait écarté. Etc. Ca, dans le but d’envisager de reprendre dans les meilleures conditions possibles et éviter la seconde vague dont tout le monde a peur, que ce soit en Chine, en Italie, en Espagne ou en France en ce moment ».

besport

Retranscription Girondins4Ever