Anthony Modeste : « Les footballeurs, nous sommes aussi un exemple et à nous de montrer l’exemple, de respecter les règles et de faire ce qu’on nous dit de faire »
L’ancien attaquant bordelais Anthony Modeste, actuellement en Allemagne à Cologne, a repris l’entrainement et explique comment cela se déroule et comment il vit cette période particulière en Allemagne.
« On a repris l’entrainement lundi par groupe de 3. Il y en a un le matin, un l’après-midi et un qui reste chez lui. On a des activités à faire à la maison. Pour le moment ça ne se déroule pas trop mal donc on va continuer tout ça. Les conditions précises de l’entrainement, c’est simple. Il y a toujours les mêmes groupes. On arrive à l’entrainement le matin, on s’entraine. On a deux, trois mètres de distance à chaque fois entre nous. Un seul joueur a le droit d’être par exemple aux toilettes ou dans la salle à manger. Dans la salle des kinés, on n’a pas le droit d’être plus de deux. Pour l’instant, on a mis ça en place et ça se passe plutôt bien. Jusqu’à ce que les règles changent, on va rester comme ça. Reprendre comme ça, c’est bizarre mais il y a des choses plus graves que ça dans la vie. Il y a des gens qui meurent en ce moment de cette maladie. Les footballeurs, nous sommes aussi un exemple et à nous de montrer l’exemple, de respecter les règles et de faire ce qu’on nous dit de faire. Ca ne nous dérange pas à la maison car on a l’habitude de se laver les mains très souvent et de faire attention mais il est vrai qu’il y a des petits signes qu’il faut respecter. Il faut le faire et bien le faire. Les gestes barrières ? Je n’ai pas attendu d’être en Chine pour me laver et désinfecter les mains souvent. Je le faisais souvent. Il est vrai que maintenant, on tombe dans la psychose mais à la maison avec ma femme et mes enfants, on n’est pas tombé dans ça. On sait ce qu’on a à faire et on ne regarde pas trop les journaux sinon on tombe dans un truc fou. On reste à la maison. On fait ce qu’on a envie de faire. Il faut vivre normalement sans se prendre la tête ».