Willy Sagnol : « Quand j’étais à Bordeaux, il n’y avait qu’un seul entrainement par semaine qui était à huis-clos. Si tu mets des barrières, il n’y a plus d’identification »

    Willy Sagnol s’est exprimé sur la volonté des clubs de mettre la quasi-intégralité des entraînements à huis clos. L’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, lui, lors de son passage en Gironde, avait refusé de le faire, ne fermant que la veille de match au public.

    « Pour les entraînements à huis-clos, quand j’étais à Bordeaux, il n’y avait qu’un seul entrainement par semaine qui était à huis-clos, la veille de match. Tout le reste, c’était ouvert. Pourquoi ? Parce que je me calais sur le modèle du Bayern. Durant toute ma carrière, il n’y avait qu’un seul entrainement fermé dans la semaine au public, c’était la veille de match. Tous les autres jours, c’était ouvert. Là, quand j’y suis retourné avec Ancelotti, il y avait une toute petite évolution parce qu’il y avait Guardiola qui était arrivé, et il est tellement paranoïaque dans sa façon de travailler, qu’il avait toujours peur qu’il y ait des gens qui viennent regarder : lui, c’était tout le temps fermé. Mais Ancelotti avait remis beaucoup d’entrainements ouverts. Cette relation qu’il y avait entre les supporters qui pouvaient revenir à l’entrainement, être plutôt proches des joueurs, on retrouve après la même dans les stades de football en Allemagne. Les stades en Allemagne sont pleins, oui ! Ce n’est pas parce que tu vas mieux exploiter ton stade qu’il va y avoir plus de personnes qui vont venir. Pas parce qu’il y a plus d’événementiels… Les gens viennent, déjà, parce qu’ils se sentent proches, parce qu’il y a une proximité, une identification avec les joueurs. Si tu mets des barrières, il n’y a plus d’identification et à ce moment-là, à part les Ultras et les fans depuis très longtemps, les autres ne viennent plus ».

    RMC

    Retranscription Girondins4Ever