Niša Saveljić : « On est en train de discuter pour une fusion avec une académie ici. J’ai un contact très fluide actuellement avec les dirigeants de Bordeaux »
Niša Saveljić, qui vit actuellement aux Etats-Unis, a des projets au niveau du football. Celui qui avait lancé Girondins USA il y a plusieurs mois, en collaboration avec Bordeaux, s’est dirigé vers un autre projet qu’il vous explique aujourd’hui.
« Après ma carrière, j’ai fait une pause, j’étais un peu fatigué et je travaillais au Monténégro sur le tourisme qui a explosé parce que beaucoup de sociétés voulaient se développer. J’ai aidé un peu avec une compagnie en France. Ca a été dur et ça ne s’est pas fait. J’ai finalement décidé de revenir dans le foot, j’ai passé la Licence UEFA A, à Belgrade, en Serbie. J’ai réfléchi au fait de commencer directement comme entraîneur en Serbie, au Monténégro ou en France. Et finalement, au dernier moment, je suis allé aux Etats-Unis. Ca a un peu surpris tout le monde mais ici il y a un futur et beaucoup de potentiel, et ça me plaît beaucoup. Je me suis mis en contact avec Stéphane Martin pour développer une académie à Washington parce qu’il y avait une équipe féminine, gérée par mon ancien partenaire. Mais personnellement, je ne m’intéressais pas à une équipe féminine mais plutôt à travailler avec les deux, masculins et féminins, pour créer une grande académie. Mais ça n’a pas marché parce que Bordeaux est un grand club et que ce projet était trop petit. Il ne répondait pas à ce que l’on voulait faire avec les Girondins. J’ai donc arrêté ce projet et je suis revenu en Californie en compagnie de Miss et Mr Rob Roskopp, de Syndicate Bicycle. Ils sont dans le milieu du sport et étaient intéressés à développer une académie, pourquoi pas avec les Girondins. On est en train de discuter pour une fusion avec une académie ici. J’ai un contact très fluide actuellement avec les dirigeants de Bordeaux. Il n’y a rien de signé encore mais je voudrais développer non pas une franchise mais une académie car il y a un gros potentiel ici. Il y aura un programme en français de A à Z, avec des programmes sur la nutrition, etc… Ici, c’est possible. Je travaille beaucoup sur ce projet actuellement. Je discute beaucoup avec cette compagnie qui s’appelle Lepa Galeb Roskopp. Ca fait deux ans que l’on travaille ensemble et on a deux autres sponsors qui sont très intéressés pour investir dans l’académie. Donc cela va me permettre de pouvoir établir un budget pour le coaching, pour développer quelque chose d’unique aux Etats-Unis […] Il n’y a rien de concret, je suis en contact avec eux mais je ne peux pas donner plus de détails. J’ai confiance dans le club et toutes les personnes qui sont venues m’ont respecté. Que ce soit avec Longuépée, Macia ou d’autres, je suis très content des contacts que nous avons. Ils m’ont toujours répondu vite. Je suis un peu triste de la situation actuelle parce que leur disponibilité est vraiment remarquable, mais je comprends que la situation au club soit différente de celle d’une académie aux Etats-Unis. Mais ce sont des gens qui travaillent beaucoup pour faire progresser le club. Il y a un décalage entre les supporters et eux. Je pense qu’il faut se réunir et en discuter. Je sais que la situation est délicate mais je suis persuadé que le club va s’en sortir. Mais il faut être uni, sinon sans ça, on ne peut pas s’en sortir ».
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