Fernando Menegazzo : « J’ai eu des propositions pour partir. J’ai eu le Genoa en Italie, Rome… Mais on était très bien à Bordeaux… »
Fernando Menegazzo au cours de sa carrière est passé par différents clubs comme le Gremio ou la Juventude au Brésil, Sienne ou Catania en Italie, Bordeaux donc, Al Shabab Riyad en Arabie Saoudite et le Club Bruges en Belgique. L’ancien milieu de terrain s’est exprimé sur ses possibilités de jouer dans un grand club européen.
« Il y a un choc énorme quand on part du Brésil au niveau tactique, et même au niveau physique. On ne s’imagine pas la façon de jouer en Italie à l’époque, c’était le grand championnat européen, combien c’était exigeant au niveau physique et tactique, alors qu’au Brésil on était plus techniques, toque-toque… je ne savais rien. J’avais tout à apprendre et j’avais 22 ans déjà. Je suis arrivé en Italie comme milieu défensif, et la première année en Serie A, l’objectif du club était de se maintenir. On était vraiment très défensif, l’entraineur m’a dit que je devais jouer comme deuxième attaquant. Je ne savais même pas comment bouger à ce poste sur le terrain, j’ai eu beaucoup de difficulté la première année. Et la deuxième, pour pouvoir jouer au milieu de terrain, j’ai dû partir à Catane, c’est là où j’ai vraiment commencé à jouer au milieu. C’est grâce à ces matches avec Catane que je suis arrivé à Bordeaux. En France, le championnat est très physique aussi, tactique. La première année, j’ai eu des difficultés aussi […] Pendant la bonne époque qu’on a eue à Bordeaux, j’ai eu des propositions pour partir. J’ai eu le Genoa en Italie, Rome qui était une équipe considérable, mais voilà… On s’entendait tellement bien, on était très bien à Bordeaux par rapport aux résultats et tout ça, que partir… À chaque fois, je pensais que c’était mieux de rester. Dire que ça a été un mauvais choix, non, parce que je ne regrette rien. Bordeaux c’était énorme et spécial pour moi dans ma carrière. Après, à 30 ans, je ne pouvais pas avoir l’opportunité d’aller dans un grand club. Le groupe commençait à se défaire, c’était une fin de cycle, c’était difficile d’avoir encore de bons résultats pour m’amener dans un grand club. C’est pour ça que le choix de l’Arabie Saoudite a été plus tourné vers le côté financier ».
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