Simon Falette : « Ça s’est passé par un manque de respect de François Kamano à mon égard. Je ne suis pas fou. De là à dire que je l’ai agressé, je trouve ça poussé »
Il y a quelques jours, nous vous rapportions de François Kamano, l’ailier des Girondins de Bordeaux, se plaignant de s’être battu avec son coéquipier en sélection, Simon Falette, qui serait entré dans sa chambre pour en découdre. Ce dernier, sur Foot224, a tenu à s’en défendre.
« Moi, je n’ai aucun problème avec François Kamano ni même avec qui que ce soit dans la sélection. Maintenant, moi le premier problème qui me dérange, c’est que ça sorte, ce genre d’histoire. On est un groupe et justement pour gagner des matches, il faut être soudé et être soudé passe par ça. C’est pour moi aujourd’hui décevant de parler des choses-là, qui se sont mal passées déjà premièrement, et puis surtout parler avec tous les concernés pour avoir le vrai sens de l’histoire. Je le répète, garder ça dans le groupe, c’est important. Moi dans tous les clubs que j’ai fait, il n’y a jamais d’histoires qui sont sorties parce que ça arrive des moments qui sont difficiles mais en tant que professionnel, on se doit de protéger son groupe et ce n’est pas ce qui a été fait il y a deux jours. Donc, c’est ce qui me dérange un peu mais aujourd’hui on est là pour en parler et je répondrai aux questions […] Ça s’est passé sur le terrain. Ça s’est passé par un manque de respect de François Kamano à mon égard. Je ne suis pas fou. Aujourd’hui je suis papa de 3 enfants, je ne peux pas me disputer avec quelqu’un pour peu de raisons. Si j’ai fait ce que j’ai fait, c’est parce que justement il y a eu des mots qui ne m’ont pas plu, des attitudes, des gestes… Moi je suis parti le voir dans sa chambre pour m’expliquer. Quand il y a 2 jours je lis l’article, qu’on parle d’une bande organisée… Moi c’était le premier problème quand je suis arrivé en sélection, on me parlait justement de ces problèmes de binationaux et de joueurs qui ont grandi en Guinée. Moi je n’ai jamais vécu ce problème, jusqu’à maintenant. Ce qui s’est passé entre François et moi, ce n’est même pas un problème d’ego non plus, c’était seulement je dirais une incompréhension mais je dirais aussi qu’il y avait des tensions et je n’ai pas aimé le ton avec lequel il m’a parlé parce que, il faut savoir aussi respecter les autres et pour moi c’est très important de peser ses mots […] Il m’a répondu d’une manière, je ne la répéterai pas, et je lui ai dit justement pour ne pas faire des choses que j’aurais à regretter, ‘’on discutera après’’. Sauf que lui il pensait que c’était fini mais moi quand on me manque de respect, je dois régler ça avec la personne. Donc, ça ne servait à rien de parler devant les coéquipiers. On est des hommes, on s’est disputé ça a dégénéré mais de là à dire que j’ai agressé François Kamano je trouve ça poussé ».