Daniel Riolo : “Les clubs historiques comme Bordeaux, ça me fend le cœur de les voir dorénavant dans les mains de ces gens-là”
Daniel Riolo a réitéré ses propos sur sa volonté, à l’avenir, de faire une Ligue (semi)fermée. Selon lui, des clubs historiques se recentreraient ainsi sur le sportif, et il prend l’exemple des Girondins de Bordeaux pour illustrer.
« Ce n’est pas réellement une Ligue fermée. C’est plutôt une ligue semi-fermée, avec 32 équipes. Après je n’ai pas bossé le contenu, mais c’est le principe de la Super Ligue, et je m’y suis résolu au vu de l’évolution des championnats nationaux et de l’économie du football. Je m’y suis plus résolu que ce soir une adhésion du cœur. 16 ou 20 équipes obtiennent leur qualification, et après tu as une ouverture par le biais des places de championnat, pour qu’il y ait une forme de renouvellement. Derrière ça, il y aurait une restructuration de beaucoup de championnats nationaux qui continueraient à exister, parce qu’on ne ferait pas disparaître les petits clubs de notre Ligue 1. Je pense que le football doit arriver à ça, et ce qui m’a poussé à penser ça c’est d’abord nos championnats nationaux qui perdent en crédibilité, avec des disparités entre les équipes qui font que les matches ne veulent plus rien dire… D’où mon idée d’aller vers ça, vers une élite plus resserrée, sans faire disparaitre les championnats nationaux, pas du tout. Il y aurait des pré-qualifications pour accéder à cette Ligue, je ne la ferme pas complètement. De toute façon aujourd’hui, les déviances qu’il y a dans le football, je n’en peux plus. Les clubs dirigés comme à Bordeaux, tous ces gens qui arrivent dans le foot pour faire du trading. Ces équipes-là ne sont déjà plus dans un processus sportif. Je suis désolé pour eux, ça me fend le cœur de voir que ces clubs historiques sont dorénavant dans les mains de ces gens-là, mais je ne vois pas comment on va revenir en arrière. Tu n’interdiras pas à ces gens de venir, donc voilà ».