Julien Bée donne son ressenti sur la billetterie, le gel des versements des partenaires, les nombreux employés, et les objectifs non atteints des affluences
Julien Bée, journaliste pour GoldFM, s’est exprimé sur plusieurs sujets concernant les Girondins de Bordeaux, notamment au niveau des finances.
L’on commence par les pertes au niveau de la billetterie. « C’est une rentrée d’argent importante, mine de rien. Avec les chiffres à Bordeaux, on ne sait pas si les chiffres sont officiels ou officieux. Les chiffres au niveau de l’affluence ont toujours fait tiquer : quand on vous annonce 15000, on a l’impression qu’il y en a 7000 personnes. C’est compliqué de juger. Mais les rentrées d’argent sont très importantes pour les clubs. S’il n’y a plus les droits TV, ni l’argent au niveau de l’affluence, vous mettez une grosse enclume sur les clubs de foot […] Quand on sait que les Girondins avaient déjà un problème important de déficit, là, la crise sanitaire que travers le monde du football est en train de peser sur les clubs de foot : ça se chiffre en millions d’euros ».
Puis le journaliste enchaîna sur le gel des versements des partenaires, comme le Bistro Régent. « Ce sont des centaines de milliers d’euros qui ne sont pas dans les caisses du club, en raison de ces gels des partenaires, et notamment du plus gros Bistro Régent. C’est important, ce n’est pas n’importe quoi. Cela fait mal. Après, en termes d’administratif, je pense que certains sont au chômage partiel. On peut faire un petit big-up aux salariés des Girondins qui tiennent les réseaux sociaux parce qu’ils font un travail formidable. On peut leur dire un grand bravo parce qu’en termes de réseaux sociaux, ils font un bon boulot pendant ce confinement, et on a besoin de ça ».
Julien Bée fut questionné aussi sur les nombreux nouveaux salariés arrivés au club, augmentant évidemment la masse salariale des Girondins. « Il y a beaucoup de nouvelles personnes qui sont arrivées, pour essayer de trouver des partenaires. Est-ce que ça valait le coup d’augmenter la masse salariale du club ? Quand on a aussi un Président qui touche quand même pas mal. Avant lui, Jean-Louis Triaud était bénévole, Stéphane Martin 25000€, et on passe à quelqu’un qui touche entre 35 et 40000 euros par mois, c’est énorme. On a augmenté la masse salariale du club en général. Il faudra peut-être faire machine arrière, je ne sais pas si c’est possible. Mais oui, clairement, la masse salariale a explosé aux Girondins de Bordeaux. On met tout sur le dos de King Street, mais GACP a laissé faire aussi ».
Enfin, le journaliste revint sur les objectifs non atteint d’Antony Thiodet, au niveau des affluences au Matmut Atlantique. « Les objectifs n’ont pas été atteints, notamment sur les deux gros matches qu’on attendait : Paris et Marseille. On nous annonçait le plein, et ça n’a pas été le cas. Ça, c’est une grosse déception. Quand vous recevez le PSG et que votre stade n’est pas plein, c’est un vrai problème. Il y a quelque chose en-dessous qui ne va pas. Quand vous ne le remplissez pas contre Marseille avec l’invincibilité, le fait que ce soit l’ennemi historique du club, c’est qu’il y a un problème ».
Retranscription Girondins4Ever
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