Vanessa Gilles : « Maintenant qu’on a un staff espagnol aussi et plein de nouvelles recrues internationales, le niveau me permet de progresser »
Pour Rosi Media, Vanessa Gilles est revenue sur sa non sélection dans le groupe canadien qui est allé disputer la coupe du Monde en France alors qu’elle avait disputé les matches de préparation. « Je n’ai pas de regrets. L’équipe qui a été sélectionnée était capable de faire beaucoup plus que là où elles sont arrivées. Ça fait des années qu’elles jouent ensemble et elles pouvaient gagner la coupe du monde, honnêtement. Mais dans le foot, y a des hauts et des bas. Mais ça m’a motivée encore plus pour retravailler. Je sais qu’un jour, je vais y être. Ça fait partie de mes objectifs. J’ai tout fait pour essayer d’être à celle de l’année passée, je n’y ai pas été et je n’ai pas de regrets ».
Puis la joueuse bordelaise a commenté les différence que l’on trouve entre le football au Canada et le football en France. « C’est le jour et le nuit. En France, c’est beaucoup plus technique. Des joueuses au PSG à celles en bas du tableau, elles ont grandi dans la culture française du foot, un ballon à leur pied tout le temps. C’est une mentalité différente. Ça m’a permis moi, en tant que joueuse un peu moins technique, un peu plus costaude, qui court et qui défend, de beaucoup progresser. Maintenant qu’on a un staff espagnol aussi et plein de nouvelles recrues internationales, le niveau me permet de progresser. C’est l’idéal ».