Jean-Marc Furlan : “J’étais un scapulaire, le scapulaire sur la poitrine. C’était un jeu très physique, athlétique, et on tapait. A chaque fois qu’on jouait Nantes, c’était le football opposé”

    Jean-Marc Furlan a toujours aimé voir jouer le FC Nantes de l’époque, lui qui avait un jeu diamétralement opposé lorsqu’il jouait aux Girondins de Bordeaux. Il y fut coach en 2009-2010, et apprécia ce moment, même s’il ne fut pas compatible avec la Présidence.

    « C’était un mariage qui n’était pas possible, mais qu’est-ce que j’étais heureux d’aller à Nantes. Des générations comme la mienne ont été marquées par le FC Nantes. Pour moi, quel pied, alors que je savais que ce serait très compliqué. Quand je rencontrais Nantes, j’étais dans un club, les Girondins de Bordeaux, un football très british, très physique, athlétique, et on tapait. Mais à chaque fois qu’on jouait Nantes, c’était le football opposé. Très souvent, on chargeait, on en prenait trois ou quatre (rires). Toute ma carrière, ce qui m’a inspiré, c’est le FC Nantes. Qu’est-ce que j’étais heureux, c’était vraiment génial […] A l’époque à Bordeaux, j’étais jeune, j’étais un jeune du centre de formation des Girondins, j’avais 20-22 ans. J’étais un scapulaire, le scapulaire sur la poitrine. Donc je ne me posais pas ce genre de question, l’envie de jouer comme eux. C’est plutôt en vieillissant. A l’époque, dans les années 75-80, on s’identifiait totalement à la région où on était né. Comme on bougeait très peu de club… Mais après, on a commencé à bouger, et volontairement pour moi dans le but de m’enrichir. En plus, comme j’étais très con à gérer, je me faisais virer ou je me cassais moi-même. Même après quand j’étais entraineur d’ailleurs, quand ça me gonfle, je me casse. Contrat ou pas contrat. C’était pareil comme joueur, ou alors je me faisais virer parce que j’avais frappé quelqu’un (rires) ».

    Retranscription Girondins4Ever