Ludovic Obraniak : “Deux personnes proches de la mégalomanie, qui ont instauré un climat délétère, qui font du harcèlement moral constant : harcèlement moral, pression, j’ai même entendu parler d’un cas de misogynie”

    Ludovic Obraniak a donné son ressenti sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux et les affaires évoquées ces trois derniers jours par RMC. L’ancien bordelais a également tenu à souligner l’ambiance à l’intérieur du Château, défendant une fois encore les salariés.

    « L’investigation de Daniel (Riolo) redonne beaucoup d’espoirs aux gens qui travaillent là-bas et qui sont pour la plupart dans un état déplorable sur le plan psychologique. J’ai été estomaqué de ce que j’ai entendu, et moi à la limite la bande de Macia, Varela, au bout de quelques semaines on a très vite compris pourquoi ils étaient là et comment ça allait se passer. Mais moi, Ulrich Ramé, la légende, ce que j’ai entendu dans l’After, j’espère qu’il va longer les murs, baisser la tête. Avoir donné des mandats à une nana avec laquelle tu avais une relation privilégiée… Ca sort de l’entendement. Quand tu as joué 15 ans pour un club, entendre quelque chose comme ça ou même plus peut-être, c’est dingue… […] Quand j’étais au club, le Château, pendant des années, a été le trait d’union entre le sportif et l’administratif, chapeauté par Jean-Louis Triaud qui était le patriarche et le chef de famille, qui était le père qui rassemblait. Les joueurs venaient manger le midi, les administratifs venaient manger, les sponsors… Il y avait une vie. Bordeaux, si tu n’arrives pas à conquérir le Château, c’est impossible de pouvoir fonctionner. Je suis resté un temps très court à Bordeaux mais ça a été très intense parce qu’on a vécu une aventure sportive assez intéressante avec le parcours en Coupe d’Europe et la victoire en Coupe de France, on a tissé des liens très forts. J’ai gardé énormément de liens avec les salariés du club. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’on a deux personnes proches de la mégalomanie, qui ont instauré un climat délétère, qui font du harcèlement moral constant : harcèlement moral, pression, j’ai même entendu parler d’un cas de misogynie. Il y a Frédéric Longuépée : soit il tolère tout ça et il est complice de tout ça, soit il n’est au courant de rien et dans ce cas il n’a rien à faire là. Ça n’aurait jamais échappé à un Président de n’importe quel club. Après, il y a son bras armé, Antony Thiodet, une espèce de mégalomane, pseudo pro du marketing, qui lui est persuadé que tu peux faire venir les gens, et gagner de l’oseille, sans le sportif ».

    RMC

    Retranscription Girondins4Ever