Ludovic Obraniak : « Jean-Louis Triaud, s’il devait faire un geste fort, ce serait de quitter le conseil d’administration. Puis entendre d’autres voix s’élever aussi ! »
Ludovic Obraniak a insisté sur l’avenir des Girondins de Bordeaux, parlant du climat au sein du club. Il explique que si les salariés ne peuvent pas trop s’exprimer de peur de perdre leur travail, certaines personnes comme Jean-Louis Triaud pourraient faire un geste fort en quittant le conseil d’administration.
« Tu avais deux coqs dans la même basse-cours, et c’est le coq le moins bon qui dirigeait le club. Donc à partir du moment où King Street – et on ne sait bien qui ils sont – entend de la mauvaise pub, de la mauvaise image de leur boite, ils vont sortir du bois à un moment ou à autre, ce n’est pas possible autrement. King Street a mis des incompétents à des postes stratégiques… Vous vous rendez compte de ce qui se passe ? Il y a le dossier en parallèle des Ultramarines qui lâchent une bombe par jour sur Twitter, sur la façon dont Antony Thiodet et Frédéric Longuépée traitent les médias… […] En fait, le climat est délétère. Tu as un Président fâché avec son sportif, qui est fâché avec ses salariés, et les supporters. L’identité est très importante. Il y a des gens très importants passés par le club. Jean-Louis Triaud, s’il devait faire un geste fort, ce serait de quitter le conseil d’administration. Puis entendre d’autres voix s’élever aussi ! Après, il y a beaucoup de gens au sein du club qui ont 15-20 ans de boite, et si demain ils sont virés, ils se retrouvent sans rien. Je sais que Marius ils lui ont donné la Présidence de l’association. Bon, ils tiennent un peu les gens… Ça met du temps à sortir, mais j’ai bon espoir que ça sorte davantage ».