François Grenet : « Ali arrive et il nous dit : ‘les gars, il faut croire en nous. Je vous connais, je vous ai vu de l’extérieur, croyez-moi, on peut être Champions, et on va être Champions' »
Les deux coéquipiers de 1999, Ali Benarbia et François Grenet, se sont retrouvés sur les ondes d’RMC pour se rappeler de bons souvenirs. Ils sont notamment décris l’un et l’autre. Voici ce qu’Ali a raconté sur François. « Le pauvre François, il a passé son temps à travailler pour deux (rires). François, il attaquait, il défendait, et il défendait pour moi en même temps ».
Et François a été un petit peu plus bavard pour parler d’Ali. « Il y a toujours ceux qui déménagent les pianos, et ceux qui en jouent, moi je fais partie des déménageurs (rires), et Ali il en jouait tellement bien que je pouvais me contentais de déménager, ça m’aller très bien […] Ali n’est resté qu’un an au club, mais je m’en rappelle comme si c’était hier. En début de saison, il prend la parole dans le vestiaire. On est un groupe d’hommes, il y a des compétiteurs, des gagneurs, des joueurs qui ont déjà gagné des choses… Ali arrive, très calmement, comme il sait être, avec une confiance inébranlable, et il nous dit : ‘les gars, il faut croire en nous. Je vous connais, je vous ai vu de l’extérieur, croyez-moi, on peut être Champions, et on va être Champions’. On s’est tous regardés… Ali était un facteur X. Il nous a apporté le plus qui a fait basculé la confiance, pour qu’on l’ait jusqu’à la dernière seconde. Il était habité par ça toute sa carrière, avec cette confiance, la foi, et la volonté d’aller toujours de l’avant, comme son jeu. Je jouais derrière lui, c’était du bonheur. C’est comme Zizou, on leur donne le ballon, on sait qu’ils vont se démerder. Ali, tu lui donnes le ballon, il y a trois gars au tour, il met le pied en opposition, il va vers l’avant… Il a avait cette faculté de trouver cette solution vers l’avant, c’était du bonheur pour l’équipe, pour un entraineur, et en plus ce mental, ce confiance communicative, qui nous a portés ».