Philippe Fargeon : « Si pour un intérêt commun, qui sont les Girondins de Bordeaux, on n’arrive pas à s’entendre, il faut changer les personnes »

    Avant la lettre ouverte des Ultramarines, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Philippe Fargeon, attristé par la situation actuelle, avait clamé son envie de voir une commission indépendante faire le tampon entre les supporters et la direction actuelle du club. Selon lui, si ce n’est pas possible – ce qu’ont revendiqué les Ultras il y a quelques heures et aussi Frédéric Longuépée dans L’Equipe – alors il faudra que des gens partent.

    « Je pense qu’une commission d’anciens joueurs, accompagnée d’hommes politiques aussi, parce qu’il y a de l’argent qui est lancé là-dedans… Ça me semble logique que les politiques s’en mêlent, la Métropole, parce que c’est le nom des Girondins de Bordeaux, le département, la ville, la Métropole, la région. Quant aux anciens Girondins, bien évidemment, mais à une seule condition : c’est que ces gens-là n’aient pas un intérêt avec le club. On ne peut pas se permettre d’avoir des anciens girondins qui sont en contact aujourd’hui avec des personnes au club, ou qui ont l’ambition de pouvoir avoir des contacts, des représentants, il faut une neutralité totale autrement on n’avancera pas […] Il faut arriver à comprendre ce qui se passe avec des gens qui ont envie de faire avancer ce club. Il faut un organe indépendant pour régler ce qui se passe, limite qu’on puisse filmer ce qui se dit pour que tout le monde puisse voir, pare qu’avant de juger, il faut comprendre. Je suis dans cette neutralité-là […] Si pour un intérêt commun, qui sont les Girondins de Bordeaux, on n’arrive pas à s’entendre, il faut changer les personnes. Si on est vraiment allé jusqu’au bout, qu’on est dans une impasse, il faut que les gens changent. Mais j’ose espérer qu’on peut encore arranger les choses, du moins qu’on essaye de les arranger. Ça ne coûte rien. Il faudra de toute façon trouver une solution, on ne peut pas laisser ce merveilleux club à l’agonie, et avec des sous-entendus sans savoir ce qui se passe. Il faut que chacun ait l’humilité de se dire qu’on a peut-être fait des erreurs. Reconnaitre ses erreurs, se tromper, c’est avancer. Je crois qu’il faut vraiment être dans cette sérénité de se dire ‘on essaie’ ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever