Adrián Espárraga : « A Bordeaux, nous sommes 11 personnes. Il y a le directeur sportif, deux responsables de détection, deux scouts techniques. Et enfin, 6 personnes qui voyagent partout dans le monde pour observer les matchs »

    Le recruteur espagnol Adrián Espárraga, qui n’aime pas que les scouts partagent leurs informations s’est exprimé sur le moyen de réunir les informations pour un joueur observé dans des contextes différents. « Au sein de la structure, nous avons un centralisateur d’informations. Cette personne va centraliser les informations obtenues par les différents scouts et fait parvenir cela à l’ensemble du secrétariat technique. Procéder de cette façon permet aux scouts de ne pas avoir de relation professionnelle entre eux, de ne pas influencer leurs opinions. Par exemple, moi qui suis en charge de lire toutes ces informations, elles arrivent par un seul canal de communication qui est le coordinateur des scouts, ou via un software qui centralise ces informations. En travaillant ainsi, cela permet de ne pas contaminer les opinions ».

    Il a ensuite parlé de la structure qui compose le secrétariat technique dans les clubs de football. « C’est relatif. En Angleterre, par exemple, l’effectif est plus grand que dans n’importe quelle structure du monde. Dans des clubs comme Manchester United, Manchester City, Tottenham, on peut compter entre 35 et 40 personnes pour superviser les jeunes et les équipes premières. Ce sont des entreprises au sein de l’entreprise. A Bordeaux, nous sommes 11 personnes. Il y a le directeur sportif, deux responsables de détection (un avec une fonction de coordinateur et l’autre comme dernier filtre), deux scouts techniques, qui font des filtres sur les vidéos et gère la centralisation des informations. Et enfin, 6 personnes qui voyagent partout dans le monde pour observer les matchs. Au Betis, la structuration était quasiment la même, à Malaga, il y avait seulement 5 personnes ».

    Fútbol Práctico

    Traduction par Mag, pour Girondins4Ever