Adrián Espárraga, recruteur pour les Girondins de Bordeaux, a expliqué si dans le processus de recrutement d’un joueur, la possibilité de faire de la plus-value sur la revente était prose en compte.

“Bien sûr. Cette réflexion ne se fait pas sur le sportif mais concerne le point de vue stratégique du club. Les joueurs sont des actifs de l’entreprise et nous devons le prendre en compte. Comme on dit en Espagne, on choisit les « 3B : bueno, bonito y baratos » (bon, joli, pas cher) et le vendre le plus cher possible. C’est l’objectif de tout club. A la fin du processus, il faut réussir à acheter pas cher, avoir un bon rendement et le vendre à un prix fort. Quand tu analyses la composition de l’effectif et son équilibre, un des aspects à évaluer est la tendance du joueur. Parfois, il est préférable de vendre un joueur quand il est en haut parce que tu sais que sa tendance va vers le bas. Il y a des joueurs qui ne remontent pas et qu’il faut vendre et il y a des joueurs que tu ne peux pas revaloriser parce que le contexte actuel n’est pas idéal, donc il faut lui trouver une nouvelle option de jeu afin qu’il puisse revenir avec une revalorisation du marché qui permettra de le vendre plus tard […] Le succès d’un joueur se mesure d’un point de vue sportif et d’un point de vue financier. Un mauvais rendement au niveau sportif ne veut pas forcément dire que l’on aura un mauvais rendement financier. Si un joueur n’a pas le rendement souhaité, je peux le vendre à un club en Chine, cela fera une bonne opération”.

Futbol Practico

Traduction par Mag, pour Girondins4Ever