Bruno Fievet : “Ce que je privilégie aujourd’hui, c’est une entrée rapide au capital, même en tant que minoritaire, pour pouvoir déployer mon projet”

Bruno Fievet a traité de sa relation avec King Street. De son point de vue, ils ne seront pas longtemps à la tête des Girondins de Bordeaux, et, dans le bien du sportif, il faudrait passer la main rapidement.
« Je ne peux pas imaginer que King Street soit là pour longtemps, parce que ce n’est pas leur métier, pas leur modèle. Ce qu’on est en train de vivre fait qu’ils vont devoir se recentrer sur leurs activités. Je ne m’imagine pas que King Street soit là pour longtemps. Après, j’imagine bien que je ne dois pas être le seul intéressé par les Girondins parce que ça reste une très belle institution, et tout le monde a envie d’avoir un club comme les Girondins. Mais que King Street soit là pour quatre ou cinq ans encore, ça me parait impossible […] Ce que je privilégie aujourd’hui, c’est une entrée rapide au capital, même en tant que minoritaire, pour pouvoir déployer mon projet. Et puis sortir de la crise. Ma préoccupation principale aujourd’hui c’était cette sortie de crise qui n’est pas tenable sur une nouvelle saison. Le début de crise, c’est Bordeaux-Nîmes, où ça explose entre les Ultras et la direction, et suite à ça on n’a pas gagné un match quasiment… La crise a eu un gros impact sur le sportif on n’a pas gagné un match au Matmut après ça. Donc oui, cette crise a un impact sur le sportif et repartir sous ces conditions, ça me parait une aberration pour le bien du club, le bien du sportif. Je ne pense pas que King Street ait envie d’avoir un club en Ligue 2 […] J’envoie des emails à des gens de King Street, j’ai quelques contacts. Je ne sais pas s’il y a une bonne ou une mauvaise approche, mais je me dis que de toute façon, ça doit bouger. Pour être très honnête, forcément que j’ai envie d’être Président, c’est mon plus grand rêve, et j’ai envie de tout faire pour y arriver, mais d’une manière ou d’une autre il faudra sortir de cette crise, que ce soit moi ou n’importe quelle autre personne qui aurait les compétences et l’envie d’y aller. J’ai vraiment envie qu’on sorte de ça parce que le club ne pourra pas durer comme ça très longtemps ».