Gustavo Poyet : “Le match, il commence à 19h, pas à 19h et 30s. Si tu commences le match avec 30s de retard, on est déjà menés 1-0. C’est une habitude de vie, de respect”

    Gustavo Poyet est revenu sur l’anecdote de Jules Koundé (lire ICI), qui expliquait qu’aux Girondins de Bordeaux du temps de l’uruguayen, l’heure, c’était l’heure.

    “Je pense qu’on parle beaucoup parfois de ces choses-là mais c’est ma manière de travailler. Dans le football, tout n’est pas noir ou blanc. Quand quelqu’un veut faire les choses d’une manière, parfois ça marche dans un club et pas dans un autre. Pour expliquer cet exemple, on s’entraîne à 10h30. Et ça commence à 10h30, ce n’est pas 25 secondes ou 1 minute plus tard, c’est 10h30. Si je suis là, j’ai besoin de toi, que tu sois là aussi ! Et le samedi, le match, il commence à 19h, pas à 19h et 30 secondes. Parce que si tu commences le match avec 30 secondes de retard, on est déjà menés 1-0. C’est une habitude de vie, de respect. Sur le terrain de jeu, de 10h30 à midi, c’est moi l’entraîneur, je suis en charge, je demande des choses, je cherche des solutions… Mais après, on va manger et Jules et Gustavo, ce sont des personnes normales. C’est fini l’heure et demie d’entraînement. Alors peut-être que j’ai forcé avec un joueur sur le terrain de jeu, mais 3-4 heures après, si je le croise dans Bordeaux, pour moi, c’est comme s’il ne s’était rien passé avant. C’est fini, jusqu’à demain matin, 10h30. Cette relation peut être bizarre lors des premières semaines pour les joueurs, mais après, c’est vraiment quelque chose qu’ils assimilent parce que le joueur comprend bien que de 10h30 à midi, c’est le travail, ils donnent tout pour être à la hauteur de ce que c’est d’être un joueur professionnel, mais après, on est des personnes normales. Je pense que ce type de relations marche très bien”.

    Retrouvez l’intégralité de l’interview de Gustavo Poyet ICI, sur Girondins4Ever