Loris Benito : “Je ne pouvais même pas aller faire du jogging normalement, je devais faire des tours autour de la maison. Quand je suis parti, Bordeaux était une ville fantôme”

Le défenseur des Girondins de Bordeaux Loris Benito est revenu sur le déroulement du confinement avec un arrêt total du championnat pour des mesures restrictives imposées par le gouvernement. “Ce fut un choc. Même si la démolition était imminente. Nous étions renvoyés pendant des semaines jusqu’à ce qu’il soit décidé de ne pas poursuivre. J’étais autorisé à quitter la maison une heure par jour et il ne fallait pas s’éloigner de plus d’un kilomètre. Ce qui signifie que je ne pouvais même pas aller faire du jogging normalement, que je devais faire des tours autour de la maison […] Quand je suis parti, Bordeaux était une ville fantôme. Il y a toujours un devoir d’avoir le masque. Même dans certains lieux extérieurs comme la ruelle animée de la vieille ville, la rue Sainte-Catherine. Lorsque vous faites vos courses, vous devez faire la queue pendant très longtemps. Et vous deviez avoir votre auto-déclaration à portée de main à tout moment”. Il a même eu le droit au contrôle de son attestation. “Deux fois. La deuxième fois, c’était prêt du cinéma. Je me tenais devant le magasin d’aliments pour animaux quand une petite Renault s’est approchée. Quatre gars sont sortis en un éclair, tous avec des bandeaux P sur le haut du bras, et des gants”.