Frédéric Roux, l’ancien portier des Girondins de Bordeaux, a plus souvent joué en Coupes qu’en championnat, Ulrich Ramé étant considéré comme le gardien numéro 1 du club. Pendant ses 6 années à Bordeaux, Fréd eut l’occasion de remporter la Coupe de la Ligue 2002. « C’était un match super bien géré, on gagne 3-0. Un scénario idéal, dans une ambiance de feu… Mais c’est surtout un match qui clôture un parcours exceptionnel, où on avait notamment éliminé Monaco, Lyon, et en demi-finale le PSG au Parc des Princes. C’est le bonheur absolu, et c’est aujourd’hui mon meilleur souvenir ».

Un parcours qui est aussi dû à ses performances, comme lors des huitièmes de finale face à Lyon où il arrêta deux penaltys lors de la séance de tirs au but. « Je me souviens d’un arrêt en 2002 lors de ce parcours en Coupe de la Ligue, cela devait être en huitième de finale contre Lyon, où on a joué les penaltys. Ce soir-là, j’en arrête même deux, ce qui nous ouvre les portes du tour suivant. Ces deux arrêts ont été décisifs pour la suite du parcours en Coupe de la Ligue, deux arrêts très importants ».

Il croisa dans l’autre Coupe, la Coupe de France, le chemin d’un certain Ronaldinho, qui lui inscrit deux buts, dont un magnifique lob.  « Ronaldinho, cela reste un de mes meilleurs souvenirs, même si ce jour-là il m’avait claqué, en demi-finale de Coupe de France, deux superbes buts. Mais pour moi c’était un magicien, un créateur. Ronnie, c’était la classe, du spectacle sur le terrain, de la créativité. C’était le Brésil. Il a su créer pendant toute sa carrière, ce qui l’a mené jusqu’au FC Barcelone. C’était u style Ronaldinho, de l’efficacité, et surtout beaucoup de spectacle ».

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