Philippe Piat : “Ces clubs se sont retrouvés pris au piège de leur propre jeu, avec une masse salariale complètement dérégulée par la surenchère de l’économie du football et surtout du trading”
Le coprésident de l’UNFP, Philippe Piat, a parlé des clubs – sans les citer – qui ont essayé de renégocier les salaires des joueurs – les Girondins de Bordeaux avaient été cités par L’Equipe comme souhaitant discuter pendant la crise – et qui auraient continué à mettre la pression en coulisses. “Qui a continué à mettre la pression ? Les gros clubs ! Ceux qui avaient déjà des trous importants avant le Coronavirus. Mais on n’est quand même pas trop cons pour aller financer des clubs qui étaient dans des impasses budgétaires par défaut de gestion avant le Covid-19… Ces clubs se sont retrouvés pris au piège de leur propre jeu, avec une masse salariale complètement dérégulée par la surenchère de l’économie du football et surtout du trading. La tactique de certains présidents a été mauvaise. Ils ont attaqué la masse salariale de façon trop brutale alors que ce sont eux qui l’ont générée pour valoriser les joueurs […] le trading doit être une variable d’ajustement, pas un modèle économique. Les joueurs ne doivent pas être ramenés à des ” bonnes affaires ” ou à des ” marchandises ” !”.