Marc Planus : “Au château du Haillan, vous ne connaissez plus personne. Vous avez l’impression d’entrer dans une banque. C’est ça qui est honteux”

Dans son entretien pour GoldFM-Sud Ouest, Marc Planus a réagi à la question de savoir si le départ de Frédéric Longuépée du poste de Président des Girondins de Bordeaux pourrait faire changer les choses.
“Moi, c’est ce que j’ai dit à Florian Brunet, je l’ai eu quelques fois au téléphone. Sur le fond, on est d’accord. On a quelques désaccords, on en aura toujours avec les supporters. Moi, je ne suis pas là pour faire des attaques personnelles. Moi, c’est sur le projet que je ne suis pas d’accord, de ne pas être à l’écoute de ce qui se passe, d’être venu acheter un club comme les Girondins sachant l’histoire qu’il y avait et aujourd’hui, quand vous allez au château du Haillan, vous ne connaissez plus personne. Vous avez l’impression d’entrer dans une banque. Et c’est ça qui est honteux. Ils ont essayé de faire une démarche vers les anciens. On est venus, on a fait le déplacement, on a essayé de parler avec notre cœur, rien n’a été écouté. C’est pour ça qu’à un moment donné, moi j’ai autre chose à faire dans la vie que de venir passer des déjeuners pour passer pour un ancien combattant. J’ai autre chose à faire. Le président m’a posé la question de savoir si je voulais m’investir dans le club. J’ai répondu que ça dépendait pourquoi. Si c’est pour m’envoyer donner des médailles et des coupes à la foire aux asperges ou faire Pascal le grand frère avec les supporters, il ne fallait pas compter sur moi. En revanche, si c’est pour redonner une certaine image au club, une crédibilité, une certaine éducation dans notre centre de formation, pour que nos gamins qui sont dans notre centre de formation aient envie un jour de revêtir le maillot de l’équipe première. Donner le pouvoir à nos éducateurs. Car nos éducateurs aujourd’hui, ils ont tellement peur tous pour leurs postes, qu’ils font ce que cette équation portugaise-hispanique est venue amener. Ils en ont tellement peur qu’ils n’osent même pas dire les choses et c’est un problème qui est colossal actuellement. Tout le monde a peur aux Girondins”.