Marc Planus : “Je peux parler librement, à défaut de certains de mes anciens coéquipiers qui sont salariés du club, et qui eux, vu le climat délétère qui s’est installé au Haillan ne peuvent pas trop parler”

Pour GoldFM-Sud Ouest, Marc Planus, est revenu sur le choix de prendre la parole sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux.
“Je ne le vis pas très bien. Ce que je voulais dire : je n’ai pas répondu aux demandes, aux sollicitations des médias pendant le Covid parce que je pensais qu’il y avait des choses beaucoup plus importantes et des sujets beaucoup plus importants que le football à ce moment-là. Et aussi, parce que je ne voulais pas appartenir à un discours populiste. J’ai toujours détesté ces gens qui se raccrochent à ces discours-là pour être aimés de la majeure partie de la population. J’ai voulu prendre du recul par rapport à tout ça, me faire ma propre opinion en rencontrant des gens qui sont au sein du club, en me faisant mon opinion aussi avec les autres anciens joueurs que je croise occasionnellement. Vendredi, on aurait dû avoir un déjeuner avec le Président Longuépée à l’initiative du club, avec les anciens. C’est quelque chose que nous avons déjà fait au mois de décembre. Alors effectivement, j’ai été le plus incisif lors de ce déjeuner parce que moi je n’attends rien du club et que je suis libre de pouvoir parler et de dire exactement ce que je pense sans mesurer mes propos. Je n’attends rien du club, je n’ai pas besoin des Girondins pour vivre actuellement. Je ne désire aucun poste aux Girondins. Donc je peux parler librement, à défaut de certains de mes anciens coéquipiers qui sont salariés du club, et qui eux vu le climat délétère qui s’est installé au Haillan ne peuvent pas trop parler. Et les anciens, certains qui veulent aussi rentrer au club, ont aussi cette mesure que moi je n’ai pas. J’ai attendu avant de me positionner, d’accepter de pouvoir en parler, parce qu’il y a aussi les supporters qui étaient d’un côté et qui me sollicitaient pour pouvoir en parler parce qu’ils estimaient que j’étais crédible, ou le plus crédible, du fait de mon passé aux Girondins. Ce qui n’est pas forcément le cas, on a tous une voix. On ne représente qu’une voix les anciens joueurs, ceux qui ont passé 1 an, 2 ans, 10 ans, 15 ans ou 26 ans comme moi, on est tous au même niveau. Personne n’est plus important qu’un autre”.