Marc Planus : “Quand Christophe Dugarry dit qu’il est content de partir de ce milieu parce qu’il ne s’y reconnaît plus, je comprends et encore, moi, j’ai 10 ans de moins que lui”

    Dans son entretien pour GoldFM-Sud Ouest, Marc Planus a remarqué que beaucoup de clubs, comme les Girondins de Bordeaux, perdaient l’esprit familial, qu’il y avait notamment à son époque et les époques passées.

    “Les générations ont évolué, effectivement. Maintenant, l’image qu’a Bordeaux actuellement, on fait un parallèle avec le PSG : des investisseurs étrangers. Il reste quoi du PSG, de la grande époque du PSG, qui a fait que les gens ont voulu investir à Paris, de l’époque de Rai, Ginola, Georges Weah, Bravo, Le Guen… Il ne reste plus rien. Ce qu’a dit Patrice Evra lors de l’élimination du PSG contre Manchester United, quand il dit que dans les tribunes du PSG pour inviter les stars américaines, il y a du monde mais les anciens ils ne sont pas là. C’est ça. Dans une mesure totalement différente, le football a évolué. Mais je pense que Bordeaux est un club atypique et il ne faut pas avoir peur d’être un club différent. Maintenant, qu’est-ce qui reste du FC Nantes ? Rien. Auxerre est en Ligue 2. Lens a du mal à revenir. Il reste quoi ? Il y a encore le président Nicollin, par son fils, qui a encore une identité, il y a Jean-Michel Aulas qui a encore son club et qui le maintient bien. Et après, il y a quoi dans le football. Quand Christophe Dugarry dit qu’il est content de partir de ce milieu parce qu’il ne s’y reconnaît plus, je comprends et encore moi, j’ai 10 ans de moins que lui. Je le comprends. Mais je suis désolé, on est le seul club de la région à être professionnel. Les gamins, ils devraient rêver de venir jouer chez nous et ça, on l’a perdu. On va mettre du temps à le retrouver”.

    Retranscription Girondins4Ever