Ludovic Obraniak : “Je me suis engagé dans ce combat. Ce qui m’anime, ce sont les salariés virés comme des malpropres et les Ultras, je défends, l’identité, l’âme”

    Ludovic Obraniak a renouvelé son soutien aux salariés des Girondins de Bordeaux, mais également aux Ultramarines, avec qui il partage les mêmes valeurs.

    « Si le propriétaire actuel est en guerre ouverte avec les partenaires, les supporters, et les salariés… Comment veux-tu que cela continue à fonctionner ? Une ville, son club de foot, c’est sa vitrine. Si ça va mal, ce n’est pas bon pour l’image de la ville […] Le point de non-retour est franchi. Si Messieurs Longuépée et Thiodet ne partent pas, j’ai peur que ce soit très compliqué… Déjà, il n’y aura plus grand monde au stade, alors qu’il n’y avait déjà plus grand monde… Là, il n’y aura plus personne. Vu le déficit, je ne sais pas comment ils vont pouvoir le combler au vu de la situation, si en plus ton stade est vide. Et puis je me suis engagé dans ce combat, ce n’est même pas sur le sportif. Ils ont recruté quand même un bon entraineur. Je n’ai été que deux ans dans ce club-là, mais Bordeaux c’est un club atypique où il est difficile d’y rentrer, mais quand tu es dedans, c’est un club spécial. Il y a énormément de gens qui travaillaient dans ce club qui avaient 25-30 ans voire plus de boite. Ces gens-là ont été mis dehors, virés comme des malpropres. Ce qui m’anime, c’est qu’il y a des gens dont je suis très proche, à qui on s’est attaqué, et de manière assez cruelle. Je m’engage là-dedans et je soutiens aussi les Ultras parce que j’ai toujours eu de très bons rapports avec eux. Ils défendent ce que je défends, l’identité, l’âme, et tout ce qui va avec ».

    La Chaine L’Equipe

    Retranscription Girondins4Ever