Jean-Pierre Papin : “Au début j’étais un peu sceptique sur cette pandémie, à partir du moment où tu commences à avoir 1000 morts par jour, il faut quand même que tu changes ton fusil d’épaule”

    L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Jean-Pierre Papin, est revenu sur ce que tout le monde a vécu en France il y a quelques semaines maintenant, le confinement.

    “Je n’aurais jamais imaginé vivre ça. Beaucoup ont du avoir le même sentiment. J’ai essayé de le faire le plus sérieusement possible car il n’y avait pas le choix. Même si au début j’étais un peu sceptique sur cette pandémie, à partir du moment où tu commences à avoir 1000 morts par jour, il faut quand même que tu changes ton fusil d’épaule. On est donc resté confinés ici au Pyla. Finalement on a passé deux mois de vacances parce qu’il faisait beau en plus. C’est un privilège d’être confiné au Pyla. C’est la vie qu’on a choisie depuis 25 ans donc on est resté là. J’avoue qu’on avait du mal à le vivre au départ parce que rester enfermé, c’est compliqué. Finalement, on s’y est fait et on a essayé de respecter au plus juste ce qui avait été demandé. Ca m’a permis de faire le point sur beaucoup de choses car on a le temps de réfléchir, on a le temps de se parler, d’imaginer des choses. On a le temps aussi de faire des choses pendant qu’on est ensemble. C’était un bon moment pour faire le point. La chance que l’on a ici, c’est que tout le monde a une belle maison, puisque tout le monde a travaillé dans la maison, dans le jardin ou sur la façade. Tout est propre”.

    Retranscription Girondins4Ever