Jean-Pierre Papin : “Ca fait 24 ans cette année et c’est un bonheur chaque année de pouvoir participer au progrès de beaucoup d’enfants”

    ( Photo by Eric Renard / Onze / Icon Sport )

    Jean-Pierre Papin malgré sa belle et grande carrière, se montre toujours plutôt discret. “J’essaie. Ca a toujours été quelque chose de très important pour moi de vivre ma vie normalement sans montrer que ci ou que ça. Aujourd’hui, je me sens bien dans mes baskets par rapport à tout ça. Je pense que mes filles aussi. On a finalement réussi ce qu’on avait envie de faire”.

    Il participe notamment, que ce soit personnellement ou par le biais d’amis et de connaissance, à la vie de nombreuses associations. “Je pense que si on est là aujourd’hui, c’est grâce aux autres. Même si c’est notre travail à nous, c’est grâce aux autres. Je pense qu’on doit s’entraider dans la difficulté, que l’on soit touché ou pas. Je vais parfois faire des matches quand Pascal Olmeta m’appelle ou d’autres. De la même manière, quand je demande à quelqu’un de venir, souvent j’ai une réponse positive. La maladie, c’est quelque chose qui est à combattre. Nous avons créé l’association à l’époque pour informer les gens qu’il y avait d’autres méthodes qui existaient pour essayer de palier aux problèmes de nos enfants. Quand tu commences ce genre d’aventure, quand tu vois que beaucoup adhèrent, beaucoup sont d’accord, que les résultats que tu fais avec tes enfants sont au-delà de ce que tu avais pu imaginer, et bien tu continues. Aujourd’hui, je ne peux pas m’arrêter. Aussi bien moi que Florence, on est une association. On ne fait pas de vagues mais on est là. Les gens qui sont adhérents à l’association ont les mêmes droits, les mêmes aides, les mêmes informations. Ils n’ont pas les mêmes résultats car les maladies ne sont pas les mêmes mais ils ont des résultats plus que positifs et ils n’en auraient certainement pas s’ils ne faisaient rien. À partir de là, ça nous suffit. Ca fait 24 ans cette année et c’est un bonheur chaque année de pouvoir participer au progrès de beaucoup d’enfants […] Tu t’aperçois que si tu crées une association et que tu n’es pas connu, c’est très compliqué de la faire émerger. On s’est servi de ça en fin de carrière pour pouvoir montrer ce qu’on faisait, de ne rien cacher à personne. Et aujourd’hui, on est dans le même état d’esprit. On n’a pas bougé par rapport à ce qu’on faisait il y a 24 ans et on continue ce combat parce que ça fait partie de notre vie tout simplement”.

    Retranscription Girondins4Ever