Pierre Ducasse : “J’ai eu des hauts à Bordeaux, à Lorient, et j’ai eu des bas à Bordeaux, des bas à Lens”

Pierre Ducasse est revenu sur les trois saisons qu’il a passées au RC Lens entre 2011 et 2014.
“J’ai eu deux grosses blessures. Avec Jean-Louis Garcia, je me suis rompu les ligaments de la cheville à l’entraînement, ce qui m’a pris 2-3 mois. Ensuite, c’est Eric Sikora qui reprend. Je reviens de blessure, ça se passe bien. Il me place devant la défense, un peu comme mon rôle à Bordeaux, car on jouait en 1-6. Ca se passe bien jusqu’à un coup-franc où je me fais une désinsertion des adducteurs. Opération et 4 mois pour revenir. Quand Kombouaré arrive sur la dernière saison, je ne suis pas encore prêt. La saison se lance, ça se passe bien. C’est un peu plus dur d’entrer de nouveau dans l’équipe, car il y a de bons jeunes qui jouent. Quand j’étais vraiment prêt, je n’ai pas eu ma chance et la seule fois où je l’ai eu, je ne l’ai pas saisi. On fait un match à Niort, au bout de 5 minutes de jeu, je perds un ballon et Emiliano Sala, il va au but et il marque. Après ce match, je n’ai plus eu ma chance jusqu’à la fin de saison. Je n’ai eu que cette chance-là cette saison, et je ne l’ai pas saisi. C’est de ma faute, même si je n’ai pas eu un gros crédit. Il y a ma part de responsabilité. J’ai eu de la chance à mon début de carrière, je rentre, je marque, tout va bien. Je fais des matchs titulaires en Ligue des Champions. Quand je suis arrivé à Lens, ça a un peu compensé. Je n’ai pas été bon au bon moment, je n’ai pas eu ma chance, même s’il y a toujours une part de responsabilité. Je l’assume, je n’ai pas de remords ni d’amertume. Les coachs aussi leurs profils de joueurs. Antoine Kombouaré aimait bien les joueurs box to box, très athlétique, grand, qui frappent, comme il le dit dans son discours. Ce n’était pas forcément dans mes caractéristiques. C’est compliqué le foot, il faut être au bon endroit, il faut que l’équipe tourne, il faut que l’on plaise au coach, que notre profil plaise, qu’il y ait de l’engouement. Les grands joueurs comme Messi et Ronaldo, pour que tout se passe bien dans leurs carrières, ils ont un don extraordinaire et il y en a très peu comme eux. Il y a toujours des hauts et des bas. J’ai eu des hauts à Bordeaux, à Lorient et j’ai eu des bas à Bordeaux, des bas à Lens. Mais j’ai vécu des bons moments partout. Je ne suis pas quelqu’un qui rumine quoique ce soit. J’aurais pu faire mieux, j’aurais pu faire pire”.
Retranscription Girondins4Ever
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