Jean-Marc Ferratge : “Toucher aux symboles du club… Avec des gens comme ça, on n’a rien à dire, il n’y aucune concertation”

Jean-Marc Ferratge a évoqué le changement de logo des Girondins de Bordeaux par la direction du club, geste touchant directement à l’identité du FCGB.
“Il y en a qui s’en foutent de l’identité, ce qu’ils regardent, c’est le business. Si on résume, il y a le business et le reste. Parce que créer un nouveau logo, ça crée de nouveaux articles à vendre et ça génère de l’argent. On fabrique artificiellement de l’argent. Moi qui suis footballeur, ce qui m’intéresse, c’est le football. Je m’étais rapproché à un moment donné pour reprendre l’équipe féminine des Girondins de Bordeaux comme entraîneur et j’ai rigolé quand on m’a proposé 2000€ par mois. Je peux gagner plus en travaillant comme je veux. Il faut être logique. Et en plus, je leur avais envoyé gratuitement une joueuse de Nîmes. Je l’ai fait par amitié et j’ai su comme ça qu’ils cherchaient un entraîneur à un moment donné. Mais avec leur proposition, je me suis dit que c’était une plaisanterie. Je ne demande pas à toucher des sommes énormes non plus mais à un moment donné, il y a un respect de la personne et de son expérience. Et pour revenir à l’identité du club, toucher aux symboles du club… J’espère qu’ils ne vont pas toucher au scapulaire quand même. Mais même les couleurs, le Marine et Blanc, c’est important. Quand on est passé à la couleur Bordeaux, on n’était pas du tout d’accord nous non plus à l’époque. Mais avec des gens comme ça, on n’a rien à dire, il n’y aucune concertation. Aujourd’hui, je suis un peu déconnecté, mais j’étais prêt à reprendre des contacts avec le club, mais avec ces gens qui dirigent ce club aujourd’hui, ils ne prendront pas des entraîneurs qui ont envie de progresser. Je ne dis pas ça en disant qu’Arsène Wenger serait venu à Bordeaux, mais lui, c’est un gars de défis. Il fallait venir à Monaco quand il y est allé. Et ce qu’il a fait à Arsenal et au Japon, n’en parlons pas. Il a fait quelque chose. Il est le genre de personne qui relève les défis comme ça mais par contre, il faut qu’il maîtrise tout. Ca, aujourd’hui, on ne peut pas parce que les gens ne savent pas rester à leurs places. Le problème dans le football c’est qu’on ne sait pas déléguer. Si on veut jouer au football, on va parler à un footballeur et pas un financier. D’abord, le football, après le financier. Il faut absolument qu’à Bordeaux on retrouve ça et je suis persuadé qu’il y aurait des gens qui voudraient revenir à Bordeaux”.
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