Jean-Marc Ferratge : “C’est le seul moyen de dire qu’il faut que ça change. Parce que les supporters aujourd’hui, comment on les considère ? C’est ça, le problème”

    Jean-Marc Ferratge a fait partie du mouvement initié par les Ultramarines, principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, #NousLesGirondins. Cette manifestation était importante à ses yeux.

    “Oui, c’est important. C’est le seul moyen de dire qu’il faut que ça change. Parce que les supporters aujourd’hui, comment on les considère ? C’est ça, le problème. Il faut avoir de la considération pour ceux qui remplissent les stades. Qui a créé le football, qui a fait ce que le football est ce qu’il est, en Angleterre, notamment ? J’ai eu la chance d’y aller pour quelques matchs et c’est exceptionnel d’entendre un kop chanter. Ca crée une ambiance dans le stade. A Bordeaux, en ce moment, on voit plus des banderoles qui créent une ambiance négative. Leur volonté est de faire entendre ce qui ne va pas, mais il ne faut pas en arriver jusque-là. C’est malheureux de le dire mais les dirigeants ne prennent pas les décisions avec les bonnes personnes. Il faut déjà mettre en place une équipe qui va mettre en place une politique technique au niveau du club. Des gens qui s’assurent que l’image des Girondins de Bordeaux circule dans la ville, dans la région, à travers les supporters et les gens qui vivent pour le club. Vous, les supporters, vous vivez pour ce club. Frédéric Longuépée, il ne vit pas pour ce club. C’est le club qui le fait vivre. Claude Bez, il était comme il était. Ca lui arrivait parfois de pousser un coup de gueule et demander pourquoi tel joueur ne jouait pas. Mais ça s’arrêtait là et Aimé Jacquet faisait ce qu’il voulait. Mais jamais il n’aurait imposé quoique ce soit”.

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