Camille Surdez : “A Bordeaux, on ressent cette différence. C’est l’une des équipes qui a le plus de moyens”

    Pour Le Matin, l’ancienne attaquante des Girondins de Bordeaux, Camille Surdez, a parlé des différences entre le championnat Suisse, où elle jouera la saison prochaine au FC Bâle, et le championnat français.

    “L’argent ? Oui. A Bordeaux, on ressent cette différence. C’est l’une des équipes qui a le plus de moyens. Les infrastructures sont très bien, même si en Suisse nous sommes aussi bien logés. Mais la plus grande différence est au niveau des salaires. En Suisse, tout le monde travaille à côté de son activité sportive. A Bordeaux, comme toute l’équipe est professionnelle, l’engagement est plus important, car nous pouvons nous concentrer entièrement sur le sport. Cela se ressent au niveau du jeu, dans la vitesse d’exécution ou l’engagement physique. Mais c’est vraiment cet aspect de professionnalisation qu’il faudrait travailler. Le football féminin n’est pas encore assez développé et il serait intéressant d’investir dans cette direction. En France, les clubs touchent des droits TV,. Ils ont aussi plus de sponsors, même si bien sûr, cela n’atteint pas encore le niveau des hommes. Mais ils me semblent que les investisseurs gagnent toujours plus d’argent en retour. En France, la Coupe du monde a donné une grande visibilité au football féminin. Chaque championnat évolue à son rythme. La Suisse est sur le bon chemin”.