Jean-Marc Ferratge : “On pense à faire du profit pur et dur. J’achète un joueur et je le revends tant. Oui, mais la plus-value, elle se construit où ? Sur le terrain…”

    Jean-Marc Ferratge a expliqué que le trading en France, comme ce fut le cas dans le projet initial des Girondins de Bordeaux et encore aujourd’hui avec la signature de nombreux jeunes du club et d’ailleurs, ne pouvait pas fonctionner en France.

    “Quels sont leurs clubs français aujourd’hui qui font des bénéfices ? A part, Paris et Monaco, peut-être, il n’y en a pas. Les seuls clubs qui gagnent de l’argent, ce sont les clubs anglais. Ils sont tous propriétaires de leurs stades, ils ont des actifs. Eux aussi forment des joueurs qui s’en vont mais quand ils recrutent, ils ne recrutent pas n’importe qui ! Regardez les recrutements qu’avaient faits Arsène Wenger à Arsenal ou de Claude Puel, quand il est parti derrière, ils ont récupéré de l’argent. A Bordeaux, ce qu’on veut faire, c’est jouer la performance. Je conçois qu’il faut rester dans un cadre économique, qu’il ne faut pas faire n’importe quoi, comme ça a été fait lors de certaines années mais ça dépendra toujours des résultats de l’équipe. Un joueur moyen qui va jouer dans une équipe qui joue les 3 premières places, la Coupe d’Europe, il va prendre de la valeur. On ne fera pas prendre de la valeur à un joueur qui joue la 2ème partie du tableau. Si on n’a pas de résultats encore mais qu’on a une identité de jeu, on pourra avoir des joueurs qui voudront progresser là-dedans et on les recrutera. Tandis que là, on pense à faire du profit pur et dur. J’achète un joueur et je le revends tant. Oui, mais la plus-value, elle se construit où ? Sur le terrain…”.

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