Julien Faubert : “On m’a clairement dit que je n’avais pas les qualités, et que je n’arriverai pas au haut niveau”

    Julien Faubert, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, a expliqué comment il a été repéré par l’AS Cannes avant de rentrer au centre de formation cannais.

    « Les recruteurs de Cannes ont vu des choses en moi que d’autres recruteurs n’ont pas vu. Il faut savoir que j’ai eu cinq échecs auparavant, j’ai fait cinq essais dans les centres de formation : Le Havre, Auxerre, Rennes, Lille… Ça n’a pas été concluant, on m’a clairement dit que je n’avais pas les qualités, et que je n’arriverai pas au haut niveau. Cannes a vu quelque chose, et je suis très content d’avoir réussi parce que cela prouve aussi l’œil du recruteur, des gens qui m’ont fait confiance. Je me souviens d’avoir échangé avec le directeur de l’époque qui lui m’a dit qu’ils voyaient quelque chose, qu’ils voulaient pousser là-dessus. Ça a été bénéfique pour moi […] Comment j’ai vécu ces échecs ? C’est très dur quand on a 12-13 ans d’entendre ces choses-là. La chose qui m’a sauvée, c’est ma force de caractère. C’était vraiment mon but dans la vie, réussir à être footballeur professionnel. Pas pour l’aspect financier, mais réussir ce challenge. Ça a été dur au départ d’entendre ça, mais je ne lâchais pas, c’était mon but dans la vie […] Ca a été dur de partir du Havre pour Cannes, surtout pour ma mère, vu que je suis le petit dernier d’une fratrie. Mais ma mère m’a toujours accompagné, c’est pour ça que j’ai été le joueur que j’ai été. Pour moi, cela faisait partie de mon cursus pour réussir. Ça a été plus dur pour elle que pour moi. Moi, moralement et mentalement, je suis quelqu’un de solide et de partir à plus de 100km de chez moi, ça n’a pas été un problème. Je me suis également fait opérer à 14 ans, seul à l’hôpital. Mais j’avais ce but de réussir, et rien ne pouvait m’en empêcher ».

    Retranscription Girondins4Ever

    https://www.instagram.com/tv/CDMmOPAqX5u/?hl=fr